« La Nit de l’Espoli » a ce samedi soir, illuminée le ciel valencien lors d’un spectacle haut en couleur orchestré par la société Ricasa de Ricardo Caballer. Un instant de pure magie laissant le public valencien, venu nombreux, rêveur et désireux de plus.
Il n’aura fallu que 12 minutes à l’entreprise de pyrotechnie pour réchauffer l’atmosphère et le cœur des Valenciens et touristes présents. C’est à partir de 19 heures, qu’une foule compacte à pris possession des abords de l’édifice Veles e Vents à la Marina de Valencia. Malgré le froid hivernal, familles, jeunes couples, bandes d’amis ou simples passants ont attendu pendant deux heures afin d’assister au premier acte pyrotechnique. C’est emmitouflé dans leurs écharpes et doudounes que le public a pris son mal en patience. Au fil des minutes et des heures, les milliers de personnes présentes apportaient un semblant de chaleur humaine. A 20h53, Veles e Vent éteignait ses lumières, symbolisant le début imminent du spectacle et provocant simultanément les « houra » des Valenciens.
Une double mascleta, un triple « terremoto »
Plus de 24 heures auront été nécessaires pour les employés de Ricardo Caballer afin de disperser le long de la Marina de Valencia les quelque 15.000 pétards, soit 1275 kilogrammes de matériels destinés à la première mascleta de la saison des Fallas 2018. Un événement attendu de tous et notamment des pyrotechniciens qui annoncaient une mascleta hors du commun
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Il faut dire que la patience des spectateurs fut amplement récompensée. Le spectacle a débuté avec le slogan : « Totes Les Falles Són Especials » diffusé lettre par lettre au coup et son des feux d’artifices. Une entrée en matière qui, a de suite réveillée les voix des Valenciens, séduits et touchés de cette marque d’affection envers les Fallas si chères à leurs coeurs. Une manière pour Caballer, d’apporter son soutien aux nombreuses commissions Falleras, mais également de rappeler qu’aucune Fallas ne se ressemble, aucune mascleta n’est identique, et que chaque année l’événement se doit d’être à la hauteur des espérances de tout un chacun.
C’est ensuite entre les quatre grues supportant les deux mascletas verticales que le spectacle s’est déroulé. Un florilège de couleurs et d’explosions plus majestueuses les unes que les autres. Au bout de 7 minutes, la première structure verticale soutenue par deux grues, s’embrasa, dévoilant des couleurs rougeoyantes. La promesse du premier « terremoto » venait d’être tenue.
Mais, il en fallait plus pour l’entreprise Caballer afin de satisfaire, son public amoureux de la belle pyrotechnie. Le relais fut pris par le deuxième « terremoto » horizontal cette fois-ci , long de 12 mètres, rejoignant pour un final tonitruant, le troisième et ultime tremblement de terre. Ce dernier ne pouvait porter un autre qualificatif au vue de la quantité de poudre déversée. Un moment accueilli sous les applaudissements du public dont l’énergie a explosé au même moment que le ciel valencien.
« Una pura locura », « brutal », « fenomenal », sont ressortis de très nombreuses conversations après le dernier coup de pétard. Puis les applaudissement prirent place afin de remercier les pyrotechniciens venus salués la foule.
Une chose est sûre, Ricardo Caballer et son équipe ont une nouvelle fois marqué les esprits et les cœurs des Valenciens et touristes, qui ont quitté la Marina de Valencia avec une seule envie : encore et toujours plus. Une belle entrée en matière pour cette nouvelle saison des Fallas 2018.
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