Premier ministre de la Suède depuis 2014, le social démocrate Stefan Löfven a été démis de ses fonctions par le Parlement ce 25 septembre.
Il avait déjà été affaibli par les élections du 9 septembre qui n’avaient pas dégagé de majorité nette. Ainsi, le centre-droit et l’extrême droite ont choisi d’unir leurs voix pour peser en faveur de la démission de Stefan Löfven. Les conservateurs voient leur présence renforcée depuis les élections et depuis ce lundi 24 septembre, alors que Andreas Norlen a été élu président du Parlement, en grande partie grâce aux voix de l’extrême droite. Il a battu son opposante sociale-démocrate Asa Lindestam.
Le nouveau président du Parlement a donc rapidement organisé un vote à l’encontre du premier ministre. La totalité des élus de la droite et la quasi-totalité (moins une voix) de ceux d’extrême droite ont voté contre le premier ministre actuel.
C’est donc sûrement au principal opposant de Stefan Löfven, le conservateur Ulf Kristersson, que le président du Parlement demandera dans les jours à venir de s’atteler à la formation d’un nouveau gouvernement et de commencer les négociations de coalition.
Pendant ce temps, et depuis le 9 septembre, les Suédois restent dans un flou politique certain.
Sarah Ziaï, 25 septembre 2018