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Le restaurant Kinou de Benjamin Tilatti se réinvente

KinouKinou
Benjamin Tilatti - Kinou
Écrit par Dominique Langlois
Publié le 17 novembre 2020, mis à jour le 17 novembre 2020

Le restaurant Kinou a pris une nouvelle orientation pour le plus grand plaisir de tous. De l’image du restaurant/bar de quartier, Benjamin a su faire évoluer son restaurant vers une cuisine aux plats identitaires du sud-ouest et aux vins français de qualité. La cuisine ressemble au chef, personnage que l’on pourrait décrire comme un bon vivant, un « chicandier ». Le menu est évolutif et lui correspond comme jamais. Lepetitjournal.com l’a rencontré :

 

Lepetitjournal.com : Benjamin, parlez-nous de votre nouveau menu.

Benjamin Tilatti : « Ma cuisine se base sur des produits de qualité, du bon gras fait de beurre et de graisse de canard, d’huiles d’olives première pression ».

Le chef nous propose une recette traditionnelle de bocadillo, sous une forme locale de bao. Composé d’axoa, de poivrons et tomates, d’oignon confits et de graisse de canard. À la carte vous trouverez aussi le kokotxe, de la joue de porc cuite en cuisson lente dans du vin rouge servi avec une purée recette secrète de grand-mère.  La txuleta qui est une côte de bœuf confit à la graisse de canard, le magret de canard du sud-ouest, des rillettes de canards sublimes.

Le restaurant propose un menu lunch très attractif, 2 plats pour 28$ ou 3 plats pour 34$, qui vous permettra de déguster le bao basque ou le kokotxe, le demi-magret de canard, la purée grand-mère et finir sur une note sucrée de crème brulée.

 restaurant Kinou singapour
Bao basque

 

Votre carte des vins parait très alléchante, une histoire derrière la sélection ?

« Un bon plat s’agrémente toujours d’un bon vin. Je suis une formation hebdomadaire autour du vin auprès de Laurent Richard de chez Artisan et Terroir avec Vino ma manager. On y découvre l’histoire émotionnelle qui donne vie à ces vins. J’ai toujours eu en moi cette volonté de partage culturel du vin, sans sacralisation aucune, un vin ça se partage, il y a un mélange du savoir-faire et savoir être dans chaque bouteille que je propose à la carte ».

En bourgogne rouge Benjamin nous présente un Beaujolais de Jules Desjourneys. Le vigneron est si profondément impliqué dans son produit qu’il va jusqu’à produire ses propres bouchons de Liège qui lui reviennent à 3 euros pièce ! Dans le bordelais, le chef nous parle du domaine de Cambes et de son Roc de Cambes, l’anecdote est que les mauvaises années viticoles sont pour ce vin des années incroyablement bonnes. La carte affiche aussi des vins de la vallée du Rhône, de la famille Gaillard avec une côte rôtie et un Croze-Hermitage. Du côté des vins blancs nous découvrons un Chablis Premier Cru de Patrick Piuze, ce producteur n’est pas vigneron, il achète le raisin et produit ses vins. Un autre Chablis Premier cru de Thomas Pico, Domaine Pattes Loup, donné comme un vin d’exception en bio-dynamique. Globalement à la carte se trouvent des vins hors du commun, des vins de niche. La carte des vins est de toute évidence aussi qualitative que le menu identitaire.

restaurant kinou singapour
Txuleta

 

La nouvelle orientation du restaurant Kinou ne fait pas perdre de vue la personnalité du chef. Benjamin veut définitivement faire envie et plaisir lorsque vous franchissez sa porte. Ici vous ne restez pas longtemps inconnu et revenez en ami le plus souvent. N’hésitez pas à partir à la rencontre de la cuisine du sud-ouest et son patron Benjamin. Profitez-en aussi pour regarder autour de vous car le restaurant est aussi devenu un lieu d’exposition de peintures.  Ouvert du mardi au samedi de 11h45 à 22h30 en cette période.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site ou sur instagram

 

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