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FRIC FRAC - Le Musée des Arts Asiatique victime d'un marchand d'Art douteux

Écrit par Lepetitjournal Singapour
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 15 décembre 2013

Statue Uma Parameshvari
Le Musée des Arts Asiatiques de Singapour (ACM) a sans doute trouvé désagréable  la citation d'une de ses récentes acquisitions dans le dossier de jugement d'un tribunal de Manhattan, statuant sur une affaire de trafic d'œuvres d'art. Le trafic, qui implique un marchand d'art indien basé à New york, pourrait porter au total sur plus de 100 millions de dollars américains.

L'œuvre dont l'origine inquiète l'ACM est une statuette du XIème siècle représentant la déesse hindoue Uma Parameshvari. Selon celle qui en avait fait à l'époque l'acquisition pour le compte du musée, Dr Gauri Parimoo Krishnan, actuellement la directrice de l'Indian heritage centre, il s'agit de l'une des possessions les plus admirables du musée. La statue avait été acquise en 2007 au prix de 650.000 dollars américains et avait été l'une des vedettes de l'exposition « la beauté en Asie de 2000 avant JC à aujourd'hui ».

La statue de Uma Parameshvari n'est actuellement plus exposée. Le musée se dit prêt  à  la restituer au cas où il en recevrait la demande ; ce qui n'est, selon le musée, pas le cas aujourd'hui.

Ce n'est que l'une des très nombreuses œuvres d'art qui pourraient avoir été vendues de manière illicite par le marchand d'art indien, actuellement en prison en Inde, à des musées et à des collectionneurs privés dans le monde entier.  D'autres pièces de la collection du Musée des Arts Asiatiques, acquises auprès du même marchand, pourraient avoir été volées, sans qu'il soit possible, à ce stade, de le confirmer.

Bertrand Fouquoire (www.lepetitjournal.com/singapour) lundi 16 décembre 2013

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Publié le 15 décembre 2013, mis à jour le 15 décembre 2013

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