Édition internationale

PORTRAITS D’ETUDIANTS A SINGAPOUR - Ramez Arbid, du campus Moyen-Orient et Méditerranée de Menton

Écrit par Lepetitjournal Singapour
Publié le 9 juillet 2023, mis à jour le 17 octobre 2023

Franco-Libanais, Ramez Arbid a fait les deux premières années de sa scolarité à Sciences Po sur le campus Moyen-Orient et Méditerranée de Menton. Il est actuellement en 3ème année d'échange à la Nanyang Technological University (NTU). Plus impressionné par le multiculturalisme de la cité Etat que par la saveur de son "roi des fruits", le Durian, il ne néglige aucun angle de découverte: inguistique, gastronomique, culturel et professionnel.

Ramez Arbid, sciences Po à NTU
Pourquoi Singapour ?

Ramez Arbid -Je suis passionné par la politique et le monde des affaires.  Singapour représentait le meilleur moyen de mélanger les deux. La Garden City est le centre financier de la région. Elle est aussi un cas d'étude par excellence en matière de nation-building.  Par sa position géographique et par son caractère de hub régional, Singapour donne la possibilité d'observer un mélange de cultures étonnant et d'aller à la rencontre des autres pays de la région très facilement.

Etant moi-même issu d'un environnement biculturel, je suis très sensible à l'opportunité qu'offre Singapour de découvrir une culture aussi différente. J'ai par exemple saisi l'occasion de prendre des cours de chinois à l'université, une langue qui n'était pas proposée dans mon campus à Menton.

Premières impressions

- Cette ville est  intéressante. Ma première interaction avec Singapour a été lors de mon arrivée à Chinatown où j'ai été mis face-à-face avec le “roi des fruits”, soit le fameux durian. Je n'en suis malheureusement pas un admirateur et suis très heureux que la saison se soit achevée. En réfléchissant juste avec mon estomac, Singapour est, à mon avis, une destination hors norme grâce à ce mélange culturel qui a permis une diversification si riche de la gastronomie locale. Même si je n'apprécie pas forcément toutes les spécialités locales comme le chicken rice, je compte bien multiplier les découvertes culturelles et gastronomiques. A la fin de mon séjour, j'espère avoir vécu au maximum l'expérience singapourienne et même connaître un peu de Singlish !

La vie étudiante à NTU

- À la Nanyang Technological University, la méthode pédagogique est assez différente de celle de Sciences Po. Les professeurs sont très présents pour assister les étudiants contrairement à Sciences Po où les étudiants sont plus laissés en autonomie. J'ai l'impression qu'il y a une meilleure interaction entre les étudiants singapouriens et leurs professeurs mais que par conséquent, il y a plus de dépendance par rapport à ceux-ci, moins de place pour l'approfondissement, la curiosité, le challenge intellectuel. Néanmoins, je suis impressionné par l'enthousiasme des étudiants dans les domaines où ils s'impliquent, que ce soit dans le domaine sportif, caritatif ou même lorsqu'ils font la fête !

En-dehors des études

- En parallèle de mes études, j'assiste une start-up locale, WateROAM, qui développe des systèmes de filtration d'eau afin de venir en aide aux zones atteintes de désastres naturels. C'est pour moi l'opportunité de découvrir une culture de travail différente et de venir en aide aux plus démunis, tout en voyageant autour de la région.

Sciences Po à Singapour

Chaque année, de nombreux étudiants internationaux arrivent à Singapour pour étudier dans la cité-Etat. Les étudiants français y sont plutôt bien représentés avec l'implantation des campus de l'ESSEC, INSEAD, EDHEC, EM Grenoble et Sorbonne Universités ainsi que les nombreux partenariats universitaires qui permettent à des Français d'étudier à Singapour comme à des Singapouriens d'étudier en France.

A Sciences Po Paris, la 3e année d'étude se fait obligatoirement à l'étranger. Les étudiants peuvent choisir d'effectuer un stage, un séjour dans une université partenaire ou un projet personnel. Sciences Po possède des partenariats d'échange avec les trois universités majeures de Singapour : NUS, NTU et SMU.

Cette année les étudiants de Sciences Po sont 18 à venir à Singapour (10 à NUS, 6 à NTU et 2 à SMU). 5 d'entre eux, venant de différents horizons, nous expliquent le choix de cette destination et partagent leurs premières impressions.

 

Propos recueillis par Agathe Chapalain (www.lepetitjournal.com/singapour) mardi 10 novembre 2015

Portraits d'étudiants à Singapour est une série de portraits/témoignages proposée par Agathe Chapalain, elle-même étudiante à Sciences Po Paris, en 3ème année d'échange à NUS, et collaboratrice régulière, depuis la couverture du festival de Singapour en France en mai-juin 2015 à Paris, du site lepetitjournal.com/singapour.

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Publié le 9 novembre 2015, mis à jour le 17 octobre 2023
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