Des chercheurs de Singapour ont mis au point une méthode pour créer des greffes gingivales à partir de l’intelligence artificielle et de la bio-impression 3D. Leur projet de recherche avait été publié dans la revue Advanced Healthcare Materials, le 17 décembre 2024.
Une équipe de l’Université nationale de Singapour (NUS) a conçu une méthode combinant l’intelligence artificielle (IA) et la bio-impression 3D pour créer des greffes de gencives sur mesure. Une alternative moins intrusive que la méthode traditionnelle, souvent douloureuse.
Traditionnellement, les greffes gingivales nécessitent le prélèvement de tissus dans la bouche du patient, une procédure souvent limitée par la quantité de tissu disponible. La nouvelle approche développée par l’équipe du professeur adjoint Gopu Sriram utilise la bio-impression 3D pour créer des greffes personnalisées, réduisant ainsi les risques de complications.
L’intégration de l’intelligence artificielle a permis d’optimiser les paramètres de bio-impression, tels que la pression d’extrusion et la vitesse d’impression. Dean Ho, directeur du département de génie biomédical à la NUS explique : « L’IA a transformé notre approche, réduisant le nombre d’essais nécessaires pour optimiser les paramètres de bio-impression de milliers à seulement 25 combinaisons ».
Les greffes produites ont démontré une viabilité cellulaire supérieure à 90 % et une structure multicouche similaire à celle des gencives naturelles. Le professeur adjoint Sriram souligne : « Cette recherche démontre comment l’IA et la bio-impression 3D peuvent converger pour résoudre des problèmes médicaux complexes grâce à la médecine de précision ».
Avec cette avancée, Singapour démontre encore une fois sa capacité à se positionner à la pointe de l’innovation, en combinant excellence en intelligence artificielle et leadership en recherche biomédicale.
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