CINEMA – Trois films à voir ou à revoir en salle dès le 26 août

 

Une comédie française, un film à succès qui sort en édition spéciale et pour finir, un très joli premier film du jeune réalisateur singapourien Boo Junfeng

L'ARNACOEUR ?

Avec 1,1 million d'entrées en première semaine de sa sortie, cette comédie a accumulé 3,7 millions d'entrées en France à ce jour.
L'Arnacoeur Romain Duris remplit le contrat aussi bien que Vanessa Paradis. Du côté de Télérama on trouve "un Romain élastique, gracieux, dont on ne sait trop quand on le préfère : piégeur ou piégé." Les duos phares du films fonctionnent à merveille," les acteurs se partagent impeccablement le travail : grain de folie pour le couple Ferrier-Damiens en coulisses, glamour très plausible pour le duo Paradis-Duris" (Le Monde), en bref "un vrai couple de cinéma" (Les Inrockuptibles). Carton plein également pour les internautes : c'est "Drôle, léger [?] réjouissant".(meroux) "enlevé, percutant, il n'y a pas de temps morts" (daddyby), "Romain Duris est plein de fougue et Vanessa Paradis toute en retenue, légère, gracieuse" (orea1000). En somme, la plus jolie des arnaques de l'année, de celles qui donnent l'envie de se faire avoir ! : Synthèse des critiques par Cinéphil.

AVATAR- Edition spéciale ? 8 minutes de scènes inédites- en 3D exclusivement -

Si vous ne l'avez pas encore vu, vous en avez forcement entendu parler. Avatar, c'était LE film de fin d'année 2009. Celui qui bat tous les records : audience, coût, couverture médiatique. A quoi ce succès est-il dû ? Certainement pas à l'originalité de l'histoire ou à la richesse du propos. En revanche, on reste bouche bée devant la prouesse technique et l'imagination débordante de James Cameron- Lire la suite sur l'édition internationale

SANDCASTLE ? Présenté à la Semaine de la Critique à Cannes 2010
Les thèmes du deuil, de la reconstruction et du besoin de connaître ses racines sont au c?ur de ce drame singapourien réalisé par Boo Junfeng. Sandcastle s'intéresse à la quête d'identité d'un adolescent en conflit avec sa mère qui lui cache la vérité sur son père défunt. Sa vie va prendre un nouveau tournant lorsqu'il sera contraint de s'occuper de sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer.

"Ce film est partagé entre les promesses d'un futur et la nostalgie d'un passé. On y trouve donc un parallélisme intéressant servi par un manque de communication aussi bien dans la famille que dans la société. En effet, au travers de cette ?uvre, on se rend compte de la difficulté à accéder aux informations, de la "prise en otage" des esprits de Singapour dans le passé. Ils sont constamment hantés par une histoire ancienne rappelée par le cadrage symbolique du regard dans les rétroviseurs tel un regard en arrière. Ce sentiment de censure est renforcé par celui de la claustrophobie. Dans le film, la ville apparaît telle une île, où il manquerait de la place, au travers des plans récurrents de la mer (?)
Ces thèmes et ces thèses qui peuvent paraître pesants sont magnifiquement servis par un casting d'acteurs professionnels et amateurs qui donnent un nouveau souffle à une nostalgie bien connue. S'ensuivent alors des larmes, conséquence d'une sincérité et d'un lyrisme marqué." Critique de Justine Piron, Louisa Soenser, Lycée Carnot- France

Carole Chomat (www.lepetitjournal.com-Singapour) mercredi 25 août 2010