À Shanghai, les deux-roues sont devenus un moyen de transport très courant. Pratiques, rapides et bon marché, ils permettent de se déplacer facilement dans la ville. Mais la circulation est parfois compliquée, les règles sont strictes et les risques d’accident ne sont pas rares. Voici un point complet sur ce qu’il faut savoir avant de se lancer sur un vélo ou un scooter électrique à Shanghai.


Un moyen de transport populaire
Les deux-roues sont très utilisés à Shanghai, que ce soit pour aller au travail, en cours ou pour faire des courses. Les vélos partagés sont disponibles partout : Meituan, HelloBike ou Alipay permettent d’en louer en quelques secondes avec un simple QR code. Les scooters électriques, eux, sont souvent achetés ou loués à long terme. La ville dispose de pistes cyclables sur la plupart des routes, ce qui facilite les trajets. Mais la circulation n’est pas toujours simple : piétons, voitures, scooters… tout le monde se croise sur les mêmes voies, parfois dans tous les sens.
Cohabitation compliquée avec les piétons
Même si la ville prévoit des voies cyclables, la cohabitation entre les différents usagers de la route reste souvent difficile. Les livreurs en scooter, très pressés, roulent souvent vite et de manière imprévisible. Il arrive aussi que des voitures ou camions soient garés sur les pistes, obligeant les deux-roues à slalomer ou à rouler sur la route. Certains cyclistes ou conducteurs de scooters prennent des raccourcis en roulant à contresens ou en grillant les feux, ce qui augmente les risques d’accident. Ces comportements sont fréquents, surtout aux heures de pointe. Même si l’on roule prudemment, Il faut rester très attentif.
Des limites à prendre en compte
Si les deux-roues sont pratiques au quotidien, certaines situations peuvent en limiter l’usage. Les fortes chaleurs en été rendent les trajets en plein soleil pénibles, surtout en l’absence d’ombre ou de ventilation. La pluie est aussi fréquente au printemps et rend la conduite plus dangereuse, surtout pour les scooters mal équipés. En hiver, le froid et la mauvaise visibilité peuvent décourager les déplacements. Enfin, il est parfois difficile de trouver un endroit autorisé pour se garer, surtout dans les quartiers très denses, ce qui peut poser problème avec les vélos partagés.
Shanghai impose des règles strictes
Avec autant de deux-roues dans les rues, les autorités de Shanghai ont mis en place des règles claires. Les scooters doivent être immatriculés, ne pas dépasser 25 km/h (en théorie), et peser moins de 55 kg. Le port du casque est obligatoire, et rouler sur les trottoirs est interdit. Des contrôles de police ont lieu fréquemment, notamment aux heures de pointe et dans les zones très fréquentées et en cas d'infraction, les amendes peuvent aller jusqu'à 200 yuans selon le type de violation. Malgré tout, certains usagers roulent trop vite, ne respectent pas les feux, ou prennent des raccourcis dangereux. Il faut donc être prudent et respecter le code de la route.
Que faire en cas d’accident ?
Si un accident arrive, il faut d’abord se mettre en sécurité, puis appeler la police (110). Il est important de prendre des photos de la scène et de noter les noms des personnes impliquées. Si l’accident concerne un vélo partagé, il faut aussi prévenir l’application utilisée. Avoir une assurance n’est pas obligatoire, mais fortement conseillé pour éviter les frais en cas de blessure ou de dégâts. Certaines compagnies locales comme PICC ou ZhongAn proposent des formules dédiées aux conducteurs de deux-roues, avec des prix allant d’environ 100 à 300 yuans par an selon la couverture choisie.
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