Contre la covid-19, la Chine se laisse séduire par le dépistage anal

«Bienvenue, baissez votre pantalon s'il vous plaît», il y a pas à dire on a le sens de l'accueil en Chine. L'Empire du Milieu va généraliser le test anal aux arrivants étrangers pour dépister la covid-19.
«Souffrance psychologique»
C'est une affaire qui pourrait devenir un sujet de crispation entre la Chine et les autres pays du monde. Fin février, deux diplomates américains s'étaient plaints d'avoir subi un dépistage anal du covid-19.
En Mars, Tokyo a demandé à la Chine de ne pas pratiquer de test de dépistage du covid-19 par prélèvement anal sur les citoyens japonais. Les autorités nippones déplorent notamment la «souffrance psychologique» engendrée par le procédé.
«En accord avec l'évolution de la situation épidémiologique»
Certains médecins chinois estiment en effet que le recours à un écouvillon anal constitue une méthode plus fiable que les autres solutions utilisées pour détecter le covid-19. L'infection resterait visible plus longtemps dans l'anus que dans les voies respiratoires. Le dépistage par voie rectale permettrait ainsi de réduire le taux de faux négatifs.
La Chine défend de ses méthodes car elles sont «basées sur la science» et «en accord avec l'évolution de la situation épidémiologique, les lois et règles en vigueur».