Adopté par la France, Sergi López (Le labyrinthe du faune, Western, Harry, un ami qui vous veut du bien, Potiche?), dégage sympathie, spontanéité et tendresse. Sollicité par les meilleurs réalisateurs français et espagnols, l´acteur catalan (Vilanova e la Geltru, 1965) est sans aucun doute un des plus remarquables acteurs européens du moment. En plein Festival de Cannes, nous avons choisi de vous faire partager cette interview exclusive de notre édition madrilène.
(Photo : Lepetitjournal.com)
Lepetitjournal.com : Pourquoi êtes-vous parti en France faire du cinéma ?
Sergi López : En fait, je ne suis pas parti en France pour faire du cinéma. Je suis parti en France, à Paris précisément, car il y avait là-bas une école de théâtre que je voulais absolument faire. C´était Paris parce que l´école était là-bas mais si elle avait été ailleurs, je serais allé à un autre endroit. C´est l´école du maître Jacques Lecoq. Elle est très axée sur la création et l´improvisation. Quand j´étais à Paris, à l´école, à côté de la secrétaire, il y avait un petit papier qui disait "on cherche un acteur d´origine espagnole pour un long-métrage". Je suis allé faire les essayages pour voir un peu. Pour moi, c´était très exotique : être à Paris, faire un film... Je suis allé plutôt par curiosité que parce ce que je pensais faire une carrière de cinéma. J´ai fait le casting, on m´a pris. Le réalisateur était Manuel Poirier et c´était son premier film (La petite amie d´Antonio). Après, l´année suivante il m´a appelé pour faire son deuxième film et ainsi de suite jusqu´au cinquième, qui était Western, qui a été présenté au festival de Cannes ! ... Lire la suite sur notre édition de Madrid
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