Le nouvel an lunaire commence ce vendredi 9 février 2024 en Corée du Sud. Pendant quatre jours, les coréens se réunissent en famille et célèbre l'année du dragon de bois. Mais que symbolise t-il ?
Alors que l'année du dragon de bois va être célébré ce week-end, à partir de ce vendredi 9 février 2024, les festivités de Seollal sont l'occasion pour les coréens de se réunir en famille. Repas, jeux, habits traditionnels...
Le nouvel an lunaire est l'occasion aussi de se poser pendant quatre jours et de profiter des festivités après celle de la nouvelle année du 1er janvier. Pendant cette période, la Ville propose de nombreuses activités : des jeux dans les parcs, des représentations traditionnelles, des expositions...
Courage et espoir
Après l'année du lapin d'eau, le dragon de bois fait son apparition pour cette année 2024. Mais que signifie t-il dans la culture sud-coréenne ? Depuis des siècles, il est souvent signe de bonne augure surtout lorsqu'il apparaît dans les rêves. Il est le symbole du courage, de l'espoir mais aussi de l'extraordinaire.
Contrairement à la culture occidentale, ils étaient associés à l'eau et à l'agriculture, puisqu'il est le Dieu contrôlant les nuages et la pluie. On le vénérait alors pour avoir de bonnes récoltes.
Symbole des rois
Les dragons étaient aussi le symbole suprême puisqu'on le retrouvait brodé sur les habits des rois. Il asseyait l'autorité du roi tout en prouvant aussi son devoir d'être juste et de régner en bon dirigeant. Il représentait ici la sagesse, la sérénité et surtout la justice.
C'est lors de la dynastie Silla (dernier tiers du VIIe siècle au Xe siècle) que le "dragon qui protégeait le pays" est apparu, "aboutissant à l'esprit de patriotisme le plus éclairant de l'histoire coréenne", explique sur son site le musée national du folklore traditionnel coréen.
Un serpent géant
Contrairement, là encore, à la pensée occidentale, les dragons en Corée du Sud étaient représentés comme de grands serpents, appelés "Imugi", qui se transformait en dragon et devenait alors "Yong". Cette évolution n'était possible qu'avec "du temps et de la patience", reconnues comme des vertus nobles.