La nouvelle recrue du label français Roche Musique vient de Corée du Sud. La DJ Didi Han, aujourd’hui basée à Paris, fait danser la scène parisienne avec ses rythmes envoûtants de K-house. La jeune expatriée sud-coréenne nous parle de sa carrière florissante et de ses projets dans l’Hexagone.
Rencontrée lors du vernissage de la nouvelle exposition immersive du Centre culturel coréen, Didi Han commence à se faire connaître de la scène électronique parisienne. « J’étais déjà connue en Corée du Sud. Venir en France, c’est un peu repartir de zéro », nous explique-t-elle.
Didi Han, DJ par opportunités
Passionnée par la musique depuis son plus jeune âge, la jeune Sud-Coréenne ne se destinait pas à faire danser la planète. « Je travaillais comme directrice musicale pour des défilés de mode. Des amis organisaient des fêtes et m’ont demandé de jouer pour eux », nous confie-t-elle. Sa carrière de DJ débute et les gigs s’enchaînent à Séoul… jusqu’à la pandémie : « Je me suis retrouvée bloquée en Corée du Sud à cause du Covid-19 mais j’ai continué à faire de la musique depuis chez moi ». Le hasard faisant souvent bien les choses, elle est contactée par le label français Roche Musique. « J’ai envoyé ma démo et j’ai signé chez eux », explique-t-elle. Didi Han est d’ailleurs la première artiste sud-coréenne du label reconnu des amoureux de la musique électronique.
La nouvelle vie en France de Didi Han
La jeune Sud-Coréenne, qui souhaitait partir vivre en Europe, change ses plans pour venir vivre en France. « Au départ, je voulais partir à Amsterdam mais la situation sanitaire m’a empêchée d’y vivre. Finalement, j’ai pu venir en France pour quelques mois avec un visa touristique et j’ai décidé de rester ». Didi Han a depuis sorti son premier EP sur Roche Musique : Wake up. « Ce sont des morceaux très personnels où je voulais vraiment parler de moi et de mes envies », explique l’artiste. Dans cet opus très réussi aux sons rêveurs, on retrouve le titre Pas de bisous avec le rappeur français Nelick, qui laisse envisager d’autres collaborations avec des artistes made in France. « J’aimerais beaucoup travailler avec d’autres artistes français », nous confie-t-elle.
Si sa famille et ses amis en Corée du Sud lui manquent, Didi Han a de nombreux projets pour la tenir occupée, dont une tournée en Asie et aussi une nouvelle fête parisienne : Dance therapy. La première lancée lors de la Fête de la Musique, une vraie réussite, présage d’autres évènements plus réguliers. Didi Han n’a finalement qu’un seul but : faire danser Paris, Séoul et la planète : « Je veux faire danser les gens pour qu’ils oublient leurs problèmes ».