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“Vida livre”: une exposition d’Eduardo Srur sur la cruauté envers les animaux en cage

Oeuvre "Zoo" de l'artiste Eduardo SrurOeuvre "Zoo" de l'artiste Eduardo Srur
Oeuvre "Zoo" de l'artiste Eduardo Srur / Vincent Bosson
Écrit par Vincent Bosson
Publié le 10 mai 2022, mis à jour le 11 mai 2022

L'artiste Eduardo Srur présente l'exposition "Vida Livre", du 2 mai au 2 juin, avec trois interventions urbaines installées dans des lieux phares de la ville de São Paulo : le parc Ibirapuera, le parc du Povo et devant le parc Trianon. Les œuvres questionnent la cruauté envers les animaux en cage, en mettant l'accent sur le manque de liberté que les humains font subir aux animaux pour leur propre divertissement.

 

Une personne enfermée dans l'oeuvre "Zoo"
Une personne enfermée dans l'oeuvre "Zoo"  / Vincent Bosson

 

L’œuvre « Zoo » au parc de Trianon

La première œuvre, intitulée "Zoo", est liée à l'élément terre. L’intervention urbaine représente une grande cage dans laquelle le flâneur peut pénétrer et ressentir la sensation d’être enfermé. Des reproductions réalistes de l'espèce de singe Bugio se trouvent également sur la cage et émettent le cri de l'animal. Eduardo Srur attire l’attention sur le fait que l'espèce Bugio, le singe hurleur en français, qui a été décimé par la fièvre jaune, est en voie d'extinction.

 

 

L'oeuvre "Aquarius" d'Eduardo Srur / Vincent Bosson
L'oeuvre "Aquarius" d'Eduardo Srur / Vincent Bosson

 

L’œuvre « Aquarius » au parc Ibirapuera

La deuxième œuvre, nommée Aquarius, est liée à l'élément eau. L’installation comprend un aquarium géant avec deux sculptures d'enfants dans l'eau et un ours polaire à l’extérieur. L'œuvre propose une réflexion sur l’enfermement des animaux dans des aquariums pour le divertissement humain. À l’intérieur, l’artiste a également disposé des déchets collectés par lui-même sur le littoral brésilien, interrogeant l'utilisation excessive de plastique sur la planète qui pollue les océans et étouffe la vie marine.

 

 

L'oeuvre "Voo dos Pássaros" d'Eduardo Srur
L'oeuvre "Voo dos Pássaros" d'Eduardo Srur / Vincent Bosson

 

L’œuvre « Voo dos Pássaros » au parc du Povo

La troisième installation, Voo dos Pássaros, est liée à l'élément air. L’œuvre a été construite avec plus de 1000 cages saisies par l'Ibama (L’institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables) et la police de l'environnement lors d’opérations contre le trafic d'animaux sauvages.

 

Selon Eduardo Srur, l'arbre est la vraie maison des oiseaux dans la nature, pas la cage de l'homme. Un oiseau heureux est un oiseau libre.

Le Brésil est le pays où le trafic d'animaux sauvages est le plus important au monde. Chaque année, 38 millions d'animaux sont retirés de la nature.

 

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