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Fanny Chauliac, candidate à l’élection consulaire du 29 mai au Chili

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Fanny Chauliac, candidate à l'élection consulaire au Chili, tête de la liste "Alliance Solidaire des Français du Chili".
Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 17 mai 2021, mis à jour le 17 mai 2021

Le 29 mai prochain, les Français et Française du Chili sont appelés aux urnes pour voter pour leurs conseillères et conseillers consulaires. Cette année, les six têtes de liste sont toutes des femmes. Pour vous aider à mieux les connaître, lepetitjournal.com Santiago leur a posé cinq questions identiques. Aujourd’hui nous vous présentons Fanny Chauliac, tête de la liste Alliance Solidaire des Français du Chili.

Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

Je suis née en 1979 à Tunis. J'ai grandi et fait mes études à Paris. Diplômée d'un master banque finance à l'Université de Paris 2 (Panthéon Assas), j'ai travaillé dans le domaine des banques et des assurances jusqu'en 2011, date à laquelle j'ai eu l’opportunité de travailler sur le projet de l'Usine du Nord, en Nouvelle Calédonie. C'est là-bas que j’ai rencontré mon mari chilien. En 2015, nous avons fait le choix de venir nous installer au Chili avec ma fille de deux ans. J'étais alors enceinte de mon deuxième enfant né la même année. Après une pause professionnelle d'un an et demi, pendant laquelle je me suis consacrée à mes enfants et à mon adaptation au Chili, j'ai travaillé dans un premier temps à l'Ambassade de France en contrat local au Service Commun de Gestion. Puis j'ai finalement eu la chance de retourner à mon cœur de métier en devenant responsable du contrôle de gestion dans la filiale chilienne d'un grand groupe français, et ce depuis bientôt 3 ans.

Comment avez-vous constitué votre liste ?

Pour constituer ma liste j'ai fait connaitre mon projet à mon entourage et j'ai également contacté les adhérents de l'ASFE (Alliance solidaire des Français de l’étranger, NDLR) afin d'avoir leurs ressentis et leurs impressions sur les avantages et inconvénients d'être un Français vivant au Chili. Je souhaitais avant toute chose composer une liste diverse en termes de profils pour ne pas rester sur le cliché du Français expatrié avec ses mêmes problématiques fiscales, mais pouvoir balayer tout l'éventail de problématiques rencontrées par la communauté française établie dans le pays. Il fallait également respecter la parité homme/femme. J'ai ainsi pu réunir des personnalités diverses : CIO, mère de famille, entrepreneuse dans le tourisme culturelle à San Pedro de Atacama, étudiant, jeune commerciale, retraité de la légion étrangère devenu agriculteur en Araucanie. 

De manière générale, la crise sanitaire a accentué la demande de la communauté française vis-à-vis de l'Hexagone.

Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français et Françaises du Chili ?

Tout dépend du contexte dans lequel les Français sont venus vivre au Chili : les expatriés ont souvent le support logistique de leur entreprise pour faciliter les démarches administratives d'obtention de visa et de RUT, alors que l'étudiant, la personne qui possède un PVT (passeport vacances travail, NDLR), ou celle qui réalise un VIE (volontariat international en entreprise, NDLR) vient simplement avec une valise et doit souvent faire preuve d'une montagne de patience et de persévérance pour obtenir les mêmes titres. De manière générale, la crise sanitaire a accentué la demande de la communauté française vis-à-vis de l'Hexagone, notamment sur les conditions de voyage entre les deux pays (validité des vaccins fait au Chili une fois en France, des tests, les quarantaines). Mais il y a également le maintien du lien avec la culture française qui n'est pas accessible à tous : le coût de l'éducation dans un système français, le retour en France pour voir sa famille, la difficulté de se faire envoyer des colis depuis France…

Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ?

Les conseillers sont avant tout des élus de terrains qui doivent représenter et défendre les intérêts des Français de l'étranger auprès des consulats. Ils sont un intermédiaire entre les électeurs et les institutions pour faire remonter les problématiques de terrain au Sénat afin de faire évoluer les lois et conventions entre pays. Les conseillers consulaires participent également aux commissions d'attribution des bourses scolaires et aides sociales, d'où l'importance de cette connaissance du terrain au travers des permanences d'accueil téléphoniques ou présentielles pour toutes les problématiques relatives à l'éducation, l'emploi, les aides et autres.

Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?

1/ Faciliter l'accès aux services consulaires pour les Français résidants au Chili, en particulier pour ceux vivants en dehors de Santiago par la mise en place d'une plateforme de services en lignes.

2/ Faciliter la récupération des fonds AFP en cas de retour en France ou dans un autre pays et la réintégration au système de sécurité sociale en France ou ailleurs.

3/ Faciliter l'accès à une carte de crédit / compte bancaire avec mise en place d'une garantie par le consulat.

4/ Travail pour la reconnaissance des diplômes en proposant que des formations qualifiantes gratuites soient dispensées aux Français établis au Chili afin de valider des unités qui soient reconnues dans le pays de résidence.

5/ Élargissement des prestations accessibles pour les bourses scolaires aux activités périscolaires, aux frais de cantine, de transport et de garderie afin d'améliorer le quotidien de nos concitoyens.

Par mail, lepetitjournal.com Santiago a envoyé les mêmes questions aux six candidates de l'élection consulaire, avec les mêmes consignes à respecter. Nous publions ci-dessus leurs réponses telles que nous les avons reçues. 

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