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Monet, l’œuvre d’une vie

Monet nymphéasMonet nymphéas
Écrit par Bénédicte Bazaille
Publié le 19 octobre 2017, mis à jour le 20 octobre 2017

Intimiste et rare, l’exposition Monet, au Vittoriano du 19 octobre au 11 février, retrace chaque étape de la carrière du chef de file de l’impressionnisme. 

En 1966, le second fils du peintre, Michel Monet, lègue au Musée Marmottan une centaine de tableaux hérités de son père, soit la plus importante collection d’œuvres de Monet au monde. 

L’exposition « Monet » présentée à Rome, au Vittoriano, est constituée de la moitié des œuvres de cette collection. Elle nous permet d’entrer dans l’intimité du peintre en retraçant la carrière de Monet à partir des œuvres qui lui étaient chères et qu’il a jalousement gardées toute sa vie dans sa maison de Giverny.

Un film reprend la biographie de Claude Monet : sa naissance le 14 novembre 1840 à Paris, son enfance au Havre, où il dessine les notables de la ville et commence à faire parler de lui. Ses femmes, Camille, qui décède en 1879, puis Alice, qui partagera avec lui l’amour de la nature et du jardinage. Son attachement à la Normandie, puis à sa maison de Giverny et à son jardin, dont il dira « c’est le chef d’œuvre de ma vie ».

En quelques salles, l’exposition couvre les différentes périodes de son œuvre : les premières caricatures, les portraits de ses enfants, sa passion pour les paysages, ceux de Normandie, d’abord, puis Paris et Londres. 

Monet

 

Monet s’attache ensuite à peindre des séries : il va peindre inlassablement la même plage, les mêmes fleurs, le même panorama. 

On peut lire dans l’exposition ce que Maupassant a dit de lui « j’ai souvent suivi Claude Monet à la recherche d’impressions. Ce n’était plus un peintre, en vérité, mais un chasseur. Il allait, suivi d’enfants qui portaient ses toiles, cinq ou six toiles représentant le même sujet à des heures diverses et avec des effets différents. »

L’exposition se promène enfin au milieu de cette nature qui plaisait tant à Monet, faite de fleurs et d’eau : Nymphéas, saules pleureurs, ponts japonais, lys et chemins de roses. 

Monet nous livre là une vraie leçon de peinture.  Il nous démontre qu’un artiste peut se renouveler sans cesse, tout en peignant, dans son jardin, le même sujet toute sa vie.

Monet, Complesso del Vittoriano, 19 octobre 2017- 11 février 2018. 

 

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