Nouvelles aventures souterraines : exposition photo captivante au MAXXI

Cinq photographes explorent la création de grandes œuvres et infrastructures dans cinq pays.  La juxtaposition de plus de 100 images et archives techniques révèle divers langages photographiques.

Du 14 juin au 25 septembre 2024, le MAXXI, Musée National des Arts du XXIe siècle à Rome, offre une véritable exploration photographique des infrastructures et chantiers de construction mondiaux. Une exposition organisée par Ghella, la plus ancienne grande entreprise d'infrastructure italienne, pour célébrer son 130e anniversaire cette année.

Rétrospective visuelle de cinq chantiers mondiaux

Pour Nuove avventure sotterranee, cinq photographes italiens contemporains - Stefano Graziani, Rachele Maistrello, Domingo Milella, Luca Nostri, et Giulia Parlato - ont été sélectionnés pour documenter librement la création de grandes œuvres d'infrastructure en Italie, au Canada, en Argentine, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Ces photographes ont capturé plus d'une centaine d'images, offrant une perspective unique sur les infrastructures.
Les clichés se distinguent par une distance poétique entre eux les photographes et les chantiers, contrastant avec les photos d'archive de Ghella, prises par des ingénieurs et des techniciens entre la fin des années 1960 et le début des années 2000. Alors que les photos d'archive révèlent une esthétique inconsciente, les œuvres des photographes contemporains explorent des thèmes tels que les clichés de la représentation, l'ambiguïté de la documentation photographique, et le symbolisme de l'excavation.

L'exposition offre une riche variété de scènes : vues de chantiers et de villes, restes fossiles, composants mécaniques, plantes tropicales, paysages rocheux, travailleurs au travail, et animaux nocturnes.
L'événement au MAXXI fournit une réflexion profonde et artistique sur les transformations infrastructurelles mondiales, marquant un hommage à une entreprise qui a façonné le paysage de plusieurs continents depuis plus d'un siècle.

Marie SORS