Ça y est. L’année 2020 est terminée et emporte avec elle, espérons-le, son lot de désillusions.
En 2020, nous aurons connu une pandémie mondiale, de nombreux confinements, l’interdiction de voyager et de profiter de la vie culturelle. La culture, notamment, a été mise à dure épreuve et la question de sa « place dans la société » a longuement été posée. Le Western Australia a bénéficié de son isolement et n’a été que très peu impacté par cette pandémie. Les artistes ont pu heureusement continuer à performer et à diffuser de la joie, du bonheur et de l’espoir dans une année marquée par de nombreuses déconvenues. Voici donc le bilan culturel du mois de décembre.
Somerville film Festival à l’University of Western Australia
Toutes les semaines, le Somerville Festival propose un film différent diffusé sur un grand écran installé dans le bosquet de UWA. Quoi de mieux que de regarder un film en pleine nature ? Sur place, vous trouverez de quoi vous restaurer mais vous pouvez aussi amener votre propre pique-nique. Les films projetés à Somerville sont généralement variés et de très bon goût (on se limite pas au blockbuster américain) et nous vous recommandons chaudement de passer de nombreuses soirées d’été dans ce cadre idyllique.
Films visionnés:
The Country réalisé par l’islandais, Grímur Hákonarson.
Le film se déroule dans un petit village islandais proche de Reykjavik. Inga, agricultrice indépendante et forte, reprend les commandes de la ferme familiale après la mort brutale de son mari. Rapidement, elle découvre le monopole imposé par une grosse coopérative sur les agriculteurs du village et va mener une lutte acharnée pour reconquérir son indépendance. Une ode bouleversante à l’émancipation et à la liberté qui prend place dans un paysage lunaire, à voir !
The Father réalisé par Florian Zeller.
Le nouveau film du dramaturge français, Florian Zeller, est adapté de sa pièce de théâtre éponyme, Le Père (2014). Anthony (Anthony Hopkins, incroyable) vit seul dans grand appartement londonien. Sa fille, Anne, s’occupe de lui du mieux qu’elle peut. Le spectateur suit la pensée d’Anthony qui s’égare de plus en plus à mesure que le temps passe. Les strates temporelles se mélangent et la réalité s’enfuit sous ses pieds : Quelles sont les intentions de sa fille, Anne ? Vit-elle encore avec lui ou est-elle partie à l’étranger ? Et qui est-il lui ? Florian Zeller cristallise ce « glissement progressif » dans l’oubli et dévoile avec émotion le naufrage que peut représenter la vieillesse.
Somerville s'étend jusqu'en mars 2021, réservez vos billets via le lien suivant !
Conférence du vendredi 11 décembre à l’Alliance Française de Perth
Contribution of chemistry in renewables energies par Elodie Rousset
Lors de cette conférence, Elodie a expliqué de manière ludique et entrainante le rôle de la chimie dans la production des énergies renouvelables. Elle est notamment revenue sur le rôle du chimiste dans ce domaine : Pour créer les molécules optimales, il se doit notamment de connaitre et d’utiliser les bonnes molécules du tableau périodique. L’énergie la plus présente et facile à capter demeure celle du soleil.
Dans la recherche actuelle, les scientifiques cherchent à déterminer les molécules les plus absorbantes afin de construire des panneaux solaires et d’optimiser leur agencement pour capter au mieux l’ensemble du rayonnement solaire. Elodie est aussi revenue sur l’utilité de l’énergie solaire qui ne se limite pas à la production d’électricité. Elle permet aussi de déclencher de nouvelles réactions chimiques, notamment quand elle est combinée avec de l’hydrogène. En effet, les panneaux photovoltaïques peuvent produire l’électricité nécessaire à diviser une molécule d’eau (H2O) en H2 (dihydrogène) et en O (Oxygène) (H20= H2+0). La combustion d’hydrogène génère une grande quantité d’énergie, qui peut être utilisée pour la propulsion de voitures par exemple, et qui donne en produit… de l’eau ! (2H2 +02 = 2H20).
Elodie a conclu sa présentation en abordant les limites actuelles de ces méthodes (extraction- notamment les métaux rares-, stockage, prix). Elle demeure cependant très optimiste quant à la capacité des hommes à innover et à trouver d’ultimes solutions pour se libérer complètement des énergies fossiles.
Première visite de Boola Bardip – Western Australian Museum
Il nous aura fallu un peu de temps avant de visiter le WAM mais c’est désormais chose faite ! Le Nouveau Musée pour le Western Australia est avant toute chose une merveille architecturale où le moderne et l’ancien se mélangent. Le musée s’étend sur trois étages et aborde l’héritage, la culture et la place du Western Australia dans le monde. Le spectateur est constamment guidé et accompagné dans sa visite grâce à la présence de supports vidéo et audio. La maîtrise de l’espace d’exposition est, elle aussi, impressionnante. On ressort de cette visite émerveillé et encore plus curieux de découvrir les futures expositions temporaires du WAM.
Nous vous préparons une série d’articles à ce sujet pour le mois de janvier !
Visite gratuite en attendant, réservation obligatoire via le lien suivant.
Tous les concerts du mois de décembre et janvier à Kidogo Arthouse
Connaissez-vous Kidogo Arthouse ? C’est un endroit fabuleux qui se situe à Bathers Beach et qui tenu d’une main de fer par la dynamique Johanna. Durant le mois de décembre et janvier, Johanna invite des chanteurs de tous les horizons à se produire sur la scène de Kidogo. Les invités, installés à l’arrière du bâtiment, peuvent écouter la musique tout en admirant le soleil se coucher sur l’Océan Indien.
Il y a aussi un espace pour danser et les plus courageux finissent toujours par ouvrir la danse ! Les concerts débutent généralement vers 18h, il est possible de manger sur place. Johanna cuisine elle-même son propre pain qui est à tomber par terre et le repas est copieux et plein de saveurs ! Un lieu superbe où passer de longues et chaudes soirées d’été.
Réservez vos tickets pour les concerts de janvier via le lien suivant.