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Qui sont les étrangers vivant à Pékin ?

A l’occasion de l’inauguration du 2024 Capital International Talent Development Forum le 25 octobre, un rapport réalisé par Beijing International Talent Exchange Association présente le paysage d'expats dans les principaux secteurs de l’industrie dans la capitale chinoise depuis la mise en place du permis de travail pour étrangers en 2017.

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Écrit par Anna Riondet
Publié le 8 décembre 2024, mis à jour le 9 décembre 2024

22.000 étrangers travaillent à Pékin

Le forum qui s'est tenu à Beijing au mois d'octobre a notamment pour objectif affiché de créer une plateforme internationale d’échange de talents et de promouvoir la coopération internationale dans les domaines innovants.

D’après le rapport le nombre de professionnels étrangers dans la capitale n’a pas beaucoup évolué. Ils sont actuellement 22 000 à détenir un permis de travail et à travailler à Beijing dont respectivement 4 400, 17 000 et 300 dans les catégories A, B et C. Ceci représente à peine 0,1% de la population de la capitale et 0,2 % des actifs.

Moins d'expats, plus de diplômés

Par ailleurs, le rapport indique que le nombre total de travailleurs étrangers est en légère diminution alors qu’en même temps la qualité des employés, mesurée notamment en niveau de diplôme, augmente. Ainsi presque 40% de travailleurs étrangers détiennent un diplôme en master ou un doctorat, ce qui représente une augmentation de 13% entre 2018 et 2023.

30% des étrangers se concentrent toujours dans le domaine de l’éducation et des emplois administratifs, et 13% seulement travaillent dans la recherche et l’ingénierie.

Beijing

Quant à leur localisation dans la capitale, la grosse majorité des étrangers (80%) ont élu domicile dans les districts de Chaoyang (quartier d'affaires et d'ambassades), Haidian (où sont situées les universités et de nombreuses sociétés d'informatique), Shunyi (abritant écoles internationales et le plus grand centre d'expositions de Chine) et Dongcheng (concentrant de nombreux monuments et attractions touristiques).

Moins d'Américains, plus d'Africains et d'Européens

On note également une certaine évolution dans la mosaïque des nationalités. Depuis 2019 le nombre de demandes de permis de la part de Nord Américains et d’Européens est passé de 16 à 12%, alors que celui des travailleurs issus du continent Africain représente 31% de toutes les demandes de permis de travail. Enfin, les pays de l’Europe de l’est, avec la Russie, sont à l’origine de 16% de demandes, contrairement à 11% en 2019.

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