Édition internationale

LIVRE - Bon chat chinois prend la souris

Écrit par Lepetitjournal Pékin
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 9 janvier 2018

A travers une centaine d'histoires recueillies dans la presse locale chinoise, Eric Meyer, journaliste à Pékin depuis 21 ans, nous offre un regard différent sur la Chine et ses habitants. Souvent drôles, parfois sombres, ces aventures et mésaventures ont le mérite de nous interpeller par leur contenu insolite. Rencontre

Le dernier livre d'Eric Meyer, disponible à l'Arbre du voyageur, au CCF (photo LPJ)

Comment avez-vous eu l'idée d'écrire ces Chroniques de la vie ordinaire ?
Je souhaitais écrire sur la société chinoise. Je voulais traiter de l'information sociale, mais cette information n'existe pas vraiment en Chine, sauf pour vanter les mérites du parti communiste, servir de faire-valoir ! Si on souhaite faire de l'information sociale c'est très difficile : seules deux thèses s'offrent à nous et elles sont inacceptables : ce sont tous des "cons", ou ils sont tous merveilleux?

Comment avez-vous sélectionné puis assemblé ces aventures et mésaventures ?
Une revue chinoise, qui a désormais disparue, parlait de l'être humain. Elle sortait des informations fofolles, "China rock'n roll". Je me suis inspiré de cette revue, et j'ai engagé des pigistes chinois. Ils ont alors cherché des articles parus dans toute la presse chinoise, sur Internet ou dans les journaux et m'ont ramené des histoires hors du commun qui en disaient long sur la société chinoise et l'homme en général. C'était souvent des histoires célèbres, parues sur de grands sites comme sohu.com. Je désirais des histoires authentiques. Eux-mêmes ont été interpellés sur leur propre pays ! Une sorte d'enquête sur la Chine?

Quelle valeur ajoutée avez-vous apportée à ces "anecdotes"?
Je n'aime pas le mot anecdote ! Ou plutôt si, des "anecdotes"sont arrivées sur mon bureau et je les ai transformées en destinées. La plupart des histoires de ce livre racontent comment les gens se sont battus pour résister à l'oppression : comme ce vieux monsieur qui plaque femme et enfants pour parcourir 20.080 li (décuple de 2008), soit 10.040 kilomètres en vélo et se sentir alors revivre ! Ou encore comment la famille peut faire pression sur les enfants et décider de leur destinée. Chaque histoire débute par un proverbe chinois que je choisis.
Magali DELIVET. (http://www.lepetitjournal.com/pekin.html) lundi 25 août 2008

lepetitjournal.com pekin
Publié le 25 août 2008, mis à jour le 9 janvier 2018
Commentaires

Votre email ne sera jamais publié sur le site.

Flash infos