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Épidémie de coronavirus : Donald Trump se montre rassurant

Coronavirus États-UnisCoronavirus États-Unis
Écrit par Rachel Brunet
Publié le 27 février 2020, mis à jour le 28 février 2020

Donald Trump s’est efforcé mercredi de rassurer la population américaine et les marchés, inquiets par la propagation du coronavirus, en désignant son vice-président, Mike Pence, pour coordonner la lutte contre Covid-19. Il a affirmé que le risque de contagion aux États-Unis était «très faible».

 

Un risque de contagion très faible

Accusé ces derniers jours de ne pas prendre la mesure des risques de propagation du coronavirus, Donald Trump a pris la parole afin de rassurer tant les Américains que les marchés financiers, ces derniers détestant l’incertitude.

Cette allocution arrive après plusieurs jours de critiques sur sa préparation, ou impréparation, selon les démocrates, face à l’épidémie venue de Chine.

Il a toutefois précisé qu’il déciderait «en temps voulu» de nouvelles restrictions depuis et vers les zones infectées, alors que les chiffres des personnes touchées par le Covid-19 semblent baisser en Chine, «ce qui est une bonne nouvelle» selon le locataire de la Maison Blanche.

« Les hôpitaux de certains États libèrent des chambres et construisent des espaces de mise en quarantaine» et l’administration a «commandé» de nombreux masques de protection «au cas où», a-t-il dit.

Donald Trump a également déclaré qu’il était prêt à allouer une enveloppe «appropriée» à la lutte contre l’épidémie.

La Maison-Blanche a demandé au Congrès un financement de 2,5 milliards de dollars, mais les démocrates estiment qu’il faudrait beaucoup plus. Ces derniers demandant un budget de 8,5 milliards de dollars.

 

Mike Pence à l’orchestre

Donald Trump a par ailleurs “nommé le vice-président Mike Pence coordinateur des efforts sanitaires”. Les raisons de cette nomination sont expliquées par le motif qu’il a connu de “grands succès” en matière de santé lorsqu’il était gouverneur de l’Indiana, notamment dans la lutte contre un autre virus, celui du Mers.

Durant le mandant de M. Pence, l’Indiana a connu la plus grande vague de contaminations par le VIH observées dans l’État.

Près de 200 personnes dépendantes aux opiacés avaient contracté le virus en partageant des seringues sales, selon Politico. Pence avait fini par lever l’interdiction des programmes de distribution de seringues stériles, à la demande expresse d’experts de la santé publique.

En France, le chef de l’Etat, en visite à l’hopital de la Pitié-Salpétrière où est décédé le premier Français, le 26 février, des suites du Covid-19, a déclaré « on a devant nous une épidémie qu’il va falloir affronter au mieux ».  Selon un proche d’Emmanuel Macron, ce dernier souhaite montrer que la France se prépare à toute éventualité et que le système de soins français est en mesure d’y répondre.

En Chine, « seulement » 29 nouveaux décès ont été annoncés  ce jeudi, le chiffre le plus bas depuis un mois.

Depuis son apparition, en décembre dans la ville chinoise de Wuhan, le nouveau coronavirus a fait 2 761 morts, sur plus de 81 000 personnes contaminées.

Aujourd’hui, 60 cas de Covid-19 sont déclarés aux États-Unis.