( Éditorial politique rédigé par Richard Ortoli, candidat aux élections consulaires 2020 pour la circonscription de New York )
Les élections des conseillers consulaires auront lieu pour le continent américain et les Caraïbes le samedi 16 mai et pour le reste du monde le dimanche 17 mai. Pour compliquer un peu les choses, ces conseillers, qui, contrairement à ce pouvait faire penser leur nom, n’ont jamais été rattachés aux consulats, mais sont des élus locaux, changent de nom pour devenir des « conseillers des Français de l’étranger ». En effet, le 11 décembre 2019, le Parlement a définitivement adopté la loi attendue depuis longtemps « Engagement dans la vie locale et action publique », qui renforce le rôle des représentants des Français de l’étranger et change leur nom.
Ces représentants ne siégeront malheureusement pas tous à L’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Seulement 90 d’entre eux siègeront à l’AFE, dont, dans le cas des États-Unis 7 seront élus par les 37 conseillers élus aux États-Unis. Le nombre d’élus est passé de 155 à 443, avec en plus 65 « délégués consulaires » (qui ne siègent pas mais votent aux élections sénatoriales).
Mais la vérité est que le nombre d’élus n’avait pas vraiment besoin d’être augmenté ; le dispositif fonctionnait bien auparavant. La réforme n’était donc rien de plus qu’une manœuvre politique pour essayer de renforcer la faible majorité des socialistes au Sénat à l’époque et elle a eu l’effet de vider l’AFE d’une partie de son sens. Avant la réforme de 2014, les 155 élus siégeaient tous à l’AFE et par conséquent l’AFE avait un certain pouvoir de persuasion. La « réforme » a dilué ce pouvoir.
Ceci étant, je pars du principe qu’une représentation locale, même imparfaite, vaut mieux que pas de représentation du tout.
Élu depuis 2009, je me présente de nouveau en mai. Pourquoi vous direz…
Ce n’est certainement pas la rémunération (minime) ni la soif du pouvoir (minime également), mais l’idée que je peux, comme je l’ai déjà fait, faire avancer le schmilblick ; le schmilblick étant une série de mesures qui renforcent le lien entre les Français des États-Unis et de la circonscription consulaire de New York et la France.
Ce renforcement des liens se traduit par les mesures suivantes :
La solidarité
Le Conseil consulaire pour la protection et l’action sociale (CCPAS).
Les conseillers AFE et locaux interviennent notamment pour aider les membres de notre communauté en cas de problème ou de besoin. Certains des Français des États-Unis sont dans une situation de grande précarité et la Caisse d’assistance et de protection sociale où je siège depuis dix ans leur vient en aide.
Si je suis réélu, j’entends poursuivre mon action sociale par ce biais.
Le soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE).
Je fais partie du Conseil consulaire, qui depuis la mise en place du STAFE étudie et valide les projets soumis par les associations françaises locales pour des projets de différentes sortes.
Éducation
Depuis mes débuts en politique mon principal cheval de bataille a été de faire vivre la langue, la culture et les valeurs à travers une éducation de qualité accessible au plus grand nombre. Convaincu que l’éducation est le principal remède aux problèmes de notre monde, je siège à la Commission des bourses depuis 10 ans et je préside depuis 7 ans le conseil d’administration de la New York French American Charter School, la seule école bilingue français-anglais avec le statut de “charter school” à New York.
Fiscalité
Depuis quelques temps l’État français a une fâcheuse tendance à vouloir essayer de taxer les Français de l’étranger pour tenter de colmater son déficit budgétaire. Je m’emploie énergiquement depuis plusieurs années à lutter contre cette tendance. Je milite notamment pour que les Français des États-Unis soient exonérés de la CSG et la CRDS, comme le sont les Français résidents d’un pays de l’Union européenne. Je souhaiterais également que le nouveau système de prélèvement à la source, qui pénalise très fortement les Français de l’étranger qui
Perçoivent de petits revenus de source française soit revu et allégé.
Indépendance
Je ne souhaite pas être inféodé à un parti dont je ne partage pas les principes. Depuis ma première élection en 2009, je suis indépendant. Je l’ai toujours été et je compte le rester. C’est dans cette esprit que j’ai fondé, au sein de l’AFE, le groupe CIEL (Conseillers indépendants et libres). Il regroupe une dizaine de membres sur trois continents, tous déterminés, comme moi, à défendre vos intérêts avant ceux d’un parti.
(Éditorial rédigé par Richard Ortoli, candidat aux élections consulaires pour la circonscription de New York)
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