Au cœur du splendide Hôtel Le Marois - Cercle France-Amériques, les relations franco-américaines ont pris des reflets dorés. Un éclat propice aux discussions autour des liens qui unissent les deux plus anciens alliés autour d’une valeur commune : la générosité. Friends of Fondation de France a réuni ses invités à Paris pour une soirée consacrée à ces 250 ans d’amitié transatlantiques mais aussi aux 25 ans de l’organisation philanthropique.
Friends of Fondation de France ne pouvait rêver plus bel écrin pour célébrer ses 25 ans. Le Cercle France-Amériques, représenté par l’amiral Xavier Païtard et Aubin Gonzalez Lapos, a accueilli une centaine d’invités dans son magnifique Hôtel Le Marois, symbole des liens forts et anciens entre les Etats-Unis et la France. Cette soirée organisée par Domitille Marchal-Lemoine, directrice exécutive de Friends of Fondation de France a été riche en émotions et en réflexions. Après un sublime interlude proposé par des artistes de l’Opéra-Comique, membre de la Fondation, une conférence a permis de réfléchir aux liens philanthropiques entre les deux nations.
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Des liens franco-américains qui transcendent les administrations
Lors de son introduction passionnante, Frédéric Attal, professeur d’histoire à l’université de Valenciennes a rappelé les liens étroits entre diplomatie et philanthropie. Les hommes politiques et les grands acteurs du monde économique américain ont toujours usé de philanthropie pour influer sur le cours de l’histoire.
Les idées ont fusé entre les différents panélistes sur l’avenir de la philanthropie franco-américaine, dans un contexte de nouveau tendu. « Notre alliance n’est pas que stratégique, a insisté Leah Pisar, c’est une alliance de valeurs ». La présidente du Projet Alladin a souligné que ce contexte certes tendu n’est pas le seul à avoir déstabilisé les relations transatlantiques. Comme dans toute relation amoureuse, « les tensions font aussi vibrer ».
Jean-Marc Lieberherr, président fondateur de l’Institut Jean Monnet a, lui, rappelé les liens étroits de son grand-père avec les Etats-Unis, de marchand de cognac outre-atlantique à promoteur de l’Union européenne et des relations transatlantiques. Dans la veine de son aïeul, il a souligné que la seule solution est de « continuer à intensifier le dialogue » entre nos deux pays.
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Le philanthropie comme outil de dialogue
Ce dialogue philanthropique passe bien entendu par les arts. « Les Américains achètent des voitures allemandes mais ils financent le patrimoine français », a rappelé non sans humour Lionel Sauvage, président du Musée des Arts décoratifs. « La philanthropie est un devoir aux Etats-Unis », a-t-il ajouté.
Pour Louis Langrée, directeur du Théâtre National de l’Opéra-Comique, les productions artistiques françaises doivent beaucoup à la générosité américaine. « Nous devons continuer à travailler ensemble, à partager ensemble. Nos rêves ne peuvent devenir réels que grâce à la philanthropie », a-t-il expliqué. Plus que l’inspiration et la créativité, la philanthropie est un moyen de survie pour les arts, dont le rôle est plus que jamais primordial. « Les arts sont des ponts pour communiquer face aux murs dressés aujourd’hui », a-t-il rappelé.
Les applaudissements ont résonné sous les dorures de l’Hôtel Le Marois, pour donner un peu plus de force à l’amitié franco-américaine mais surtout pour célébrer les 25 ans de Friends of Fondation de France, une organisation essentielle pour faire le lien entre les pays, les générosités et les espoirs.
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