Aurore Bergé s’est rendue à New-York pour assister à la 68ème session de la Commission de la condition de la femme à l’ONU, qui se tiendra jusqu’au mercredi 13 mars. La ministre a notamment tenu à rappeler le soutien de la France envers l’Ukraine, et plus particulièrement envers les femmes subissant les violences et viols de la guerre.
L’engagement de la France pour l’égalité des sexes et la lutte contre les violences de la guerre
La ministre française chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, s’est rendue à la 68 ème session de la Commission de la condition de la femme à New-York. Cette édition a notamment mis en lumière l’urgence d’investir dans l’égalité des sexes pour éradiquer la pauvreté des femmes. Les discussions ont souligné la nécessité d’investissements supplémentaires pour parvenir à une égalité et à l’autonomisation des femmes, ainsi que l’importance de renforcer les politiques et les programmes.
La ministre a participé à la cérémonie d’ouverture de la Commission et a exprimé, lors du débat général, les engagements de la France en valeur de la promotion des droits de la femme. À son initiative, une conférence a été organisée sur les violences sexuelles liées aux conflits, modérée par l’ONG française We Are Not Weapons of War et sa présidente Céline Bardet.
🇫🇷🇺🇦 La France est et restera aux côtés de l'Ukraine !
— Aurore Bergé (@auroreberge) March 12, 2024
Avec les parlementaires, je réaffirme notre soutien à @ipostolovska et notamment à toutes les femmes qui subissent la violence de la guerre et des viols.@steph_sejourne#CSW68 pic.twitter.com/LzMWYMg8Bi
Sur le réseau X, la ministre a par ailleurs souligné que « détruire le corps des femmes est détruire l’essence de notre humanité ». Elle a également lancé une coalition féministe lors de son intervention aux Nations Unies, réaffirmant que les corps des femmes ne doivent pas être utilisés comme armes de guerre. La France a de plus exprimé son soutien à l’Ukraine, notamment envers les femmes qui subissent les violences de la guerre et les viols.
L’IVG et la contraception au coeur du débat international
Au cours de son séjour, Aurore Bergé aura également l’occasion d’échanger avec des personnalités importantes, telles que Amina Mohammed, secrétaire générale adjointe des Nations Unies, et Sima Bahous, directrice exécutive de ONU Femmes.
Mercredi 13 mars, d’autres sujets seront notamment évoqués, tels la contraception et l’avortement, dans le cadre de l’inscription de l’IVG dans la Constitution française. Cet évènement sera par ailleurs organisé par le planning familial et la délégation parlementaire française.