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Parcoursup vous stresse ? Le Québec vous tend la main !

Montréal, Québec, étudiant françaisMontréal, Québec, étudiant français
Montréal, @Pixabay
Écrit par Adrien Filoche
Publié le 31 mai 2018, mis à jour le 31 mai 2018

Avec les aléas de Parcoursup, nombreux sont les lycéens français qui se retrouvent dans une situation délicate. Et si la solution, c’était de se pencher vers le Québec ? Dans les universités québécoises, les jeunes français représentent 39 % du contingent étranger total. Multiculturalité, attractivité, qualité de vie, la Belle Province est décidément habile pour séduire les étudiants internationaux! 

 

Selon les chiffres communiqués par le ministre français de l’Éducation lundi 28 mai, quelque 65 % des 810.000 jeunes inscrits sur la nouvelle plateforme d'accès à l'enseignement supérieur Parcoursup ont reçu au moins une réponse positive à leurs vœux. Si Parcoursup ne satisfait pas l’ensemble des lycéens, il demeure d’autres opportunités… C’est le message envoyé par exemple par l’Université de Montréal aux jeunes Français : « respirez… et partez étudier à l’étranger! » 

‘’Il ne faut pas se décourager même si on a tendance à se faire casser. Il faut croire en ses aptitudes et en ses capacités mais aussi en soi. Tracez votre propre route, tout est possible’’, précise Alice Hekimyan, 18 ans, étudiante originaire de Paris partie suivre un cursus d’économie et politique au Canada.

 

La qualité de vie et la culture à la canadienne

Le pays à la feuille d’érable offre un environnement propice aux études. Entre 2006 et 2016, le nombre total d’étudiants étrangers au Canada a plus que doublé. Pour Margaux Narbey, originaire de Toulouse et diplômée d’une maîtrise en science politique à l’Université de Montréal, vivre là-bas a été une ‘’une chance énorme. La qualité de vie est bonne, quand bien même il s’agit d’une grande ville. Il y a beaucoup d’espaces verts et la ville est aérée et agréable, à la différence de Toronto, par exemple. (…) Les gens sont respectueux et solidaires’’. 

La métropole de Montréal est un véritable melting pot rassemblant étudiants et expatriés en provenance des quatre coins du globe. ‘’Le Canada me renvoyait une image positive, innovante, à cheval entre le monde francophone et anglo-saxon. Je n’avais aucun doute sur le fait qu’elle trouverait sa place dans un pays bilingue, sûr et ancré dans deux belles cultures’’, détaille Stéphane Sachet, père d’Ambre, diplômée d’un baccalauréat en études anglaises et littérature comparé à l’Université de Montréal. À la suite d’un séjour d’études au Canada, tout le monde ou presque le dit : vous repartez avec une maîtrise solide de l’anglais ainsi qu’une expérience unique, valorisante tant professionnellement qu’individuellement. 


Des enseignements de qualité 

Les étudiants peuvent suivre un enseignement en français comme à l’UdM ou à HEC Montréal ou bien opter pour des études supérieures en anglais, en s’inscrivant par exemple à Concordia University ou dans la très réputée Université McGill. 

De nombreux établissements québécois se hissent régulièrement parmi le gratin des universités du monde. Selon le classement Quacquarelli Symonds, McGill est la 32e meilleure université mondiale, tandis qu’HEC Montréal se situe à la 94e place. On retrouve l’Université de Montréal au 130e rang mondial, et l’Université publique de Concordia parmi les 500 meilleures universités à l’échelle de la planète. À eux quatre, elles représentent les principaux pôles d’attractions pour les étudiants français. 

Emma Messuwe, étudiante préparant un baccalauréat économique et politique revient sur sa situation. ’’Étudier à l’Université de Montréal m’a permis de faire facilement un pont avec la France : j’étudie actuellement au baccalauréat économique et politique à l’UdeM mais je suis en échange universitaire avec Science Po sur le campus anglophone de Reims’’.

 

Des tarifs privilégiés pour les étudiants internationaux

Au Québec, les droits de scolarité des étudiants internationaux sont parmi les plus bas en Amérique du Nord. Ils payent environ 50 % moins chers que s’ils avaient intégré une université américaine. Cela explique en partie pourquoi plus de 18.000 étudiants français ont mis le cap sur le Canada en 2016, une hausse de plus de 115 % en comparaison avec l’année 2008. Dans les universités québécoises, les étudiants français représentent tout de même 39 % du contingent étranger total. Qualité de vie, mixité culturelle, accueil, dépaysement et tarifs avantageux sont autant d’éléments qui font que le Canada reste l’une des destinations les plus privilégiées par les étudiants internationaux. Toujours selon QS, Montréal est considérée en 2018 comme la 4e ville étudiante la plus attractive, une année après avoir accroché la prestigieuse première place.

 

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