« Munch, le cri intérieur » : la grande exposition au Palazzo Reale

L’artiste norvégien revient à Milan après 40 ans avec une grande rétrospective qui lui est consacrée. « Munch, le cri intérieur » : entre drames, phobies et émotions fortes, un parcours de 100 œuvres à voir au Palazzo Reale.

38 années se sont écoulées depuis que le Palazzo Reale de Milan a accueilli la dernière exposition d’Edvard Munch, à l’époque encore peu connu. Aujourd’hui, le Cri de l’artiste norvégien protagoniste incontesté de l'histoire de l'art moderne, est devenu une icône dans le monde. La grande rétrospective « Munch, le cri intérieur », qui a ouvert ses portes le 14 septembre au Palazzo Reale, accueille bien sûr ce Cri, représenté en lithographie, mais aussi le meilleur de la production de l’artiste. Cent œuvres en provenance du musée d’Oslo dédié à Munch sont organisées dans un parcours exemplaire qui raconte la vie et l’univers de l’artiste.

Cette exposition s'articule autour du « cri intérieur » de Munch, de sa capacité à construire, à travers des blocs de couleurs uniformes et des perspectives discordantes, le scénario idéal pour partager ses expériences émotionnelles et sensorielles : un processus créatif qui synthétise l'observation, la mémoire, l'émotion.

On traverse une salle dédiée aux autoportraits, une autre au thème du baiser, de la femme vampire, de la maladie, du voyage en Italie, jusqu’à une dernière salle où sont rassemblés les tableaux les plus représentatifs
Parmi les œuvres exposées figurent notamment l'une des versions lithographiques du « Cri » (1895) conservée à Oslo, « La mort de Marat » (1907), « Nuit étoilée » (1922-1924), « Filles sur le pont » (1927), « Mélancolie » (1900-1901) et « Danse sur la plage » (1904).

Des œuvres caractérisées par des visages sans regard, des paysages solitaires, une utilisation puissante de la couleur. Nourri par un besoin de communiquer ses sentiments et ses peurs, Munch a réussi à transformer ses œuvres en messages universels.