Jean Baptiste De La Salle a donné son nom à la plus importante des universités privées des Philippines. Mais qui est cet homme d’Eglise et grand pédagogue du 17ème siècle ?
Premier portrait d’une série consacrée par notre nouveau chroniqueur, Pierre-Louis Goujard, aux Français célèbres aux Philippines.
Une vie consacrée à la formation des enseignants religieux
Il est le fils de Louis De La Salle, juriste et conseiller au Présidial de Reims, et de Nicole de Moët de Brouillet. La famille vit dans l'Hôtel de La Salle à Reims, 6 rue du Dr Jacquin.
Etudiant à La Sorbonne à Paris, il entre ensuite au Petit Séminaire Saint Sulpice. Il est ordonné prêtre le 9 avril 1678 et devient chanoine à Reims. Docteur en théologie, il a la charge de fonder des écoles paroissiales pour enfants pauvres.
Frappé par la rareté des professeurs religieux de talents, il fonde à Reims un séminaire de formation pour les futurs enseignants. Il ouvre ensuite des écoles à Paris puis à Rouen et dans toute la France. Après sa mort son œuvre se poursuivra afin de
procurer aux hommes la connaissance du véritable bien.
Une œuvre poursuivie par-delà les frontières
Les Frères des Ecoles Chrétiennes, fondés par Saint Jean De la Salle, religieux non prêtres, vivant en communauté et consacrant leur vie à l’éducation des jeunes, continuent donc sa mission assistés par la fondation De La Salle.
Avez-vous regardé jusqu’à présent le salut de vos élèves comme votre propre affaire, pendant tout le temps qu’ils ont été sous votre conduite ?
Les Frères sont présents dans 82 pays avec plus de 1500 établissements et forment chaque année plus d’un million d’élèves.
Parmi ces établissements figurent aux Philippines, les universités De La Salle de Dasmarinas City (Cavite), de Manille, de Makati, d’Ortigas, de Bonifacio Global City, de Binan, de Toledo, de Bislig City, de Malate, de Malabon City, de Lipa City, de Bagac, d’Antipolo City, de Mandaluyong, d’Ozamiz City, d’Iligan ou de Bacolod.
