La Commission Jeunesse de l'Association d'amitié franco-espagnole a organisé un événement afin de discuter d'un sujet grave, l'anorexie.
Pour cela, Mujeres Avenir a profité de la sortie du livre de la journaliste Eugenia Perelló Cabezas, "Hambre de Libertad" (Faim de liberté). Dans ce livre, l'auteur raconte son combat contre l'anorexie mentale, une maladie qui touche principalement les femmes.
Anorexie: Pas seulement les filles
Cependant, de plus en plus de garçons et de filles en souffrent, et il est essentiel de se pencher sur l'impact de cette maladie sur la santé mentale des jeunes. C'est pourquoi, sous le slogan "Des clés pour comprendre et surmonter les troubles de l'alimentation", la commission jeunesse de Mujeres Avenir a réuni des psychologues spécialistes des troubles de l'alimentation et des réseaux sociaux.
Eugenia Perelló Cabezas, auteur du livre et journaliste, a souligné que "personne ne peut sortir seul d'un TCA (Trouble du Comportement Alimentaire). Demander de l'aide, c'est comme sauter dans la piscine, mais il faut faire confiance, car on connaît parfaitement les étapes pour retomber malade. Mais je ne connais personne qui ait commencé et qui veuille revenir en arrière".
De son côté, Maria Contreras Galocha, psychothérapeute experte en trouble du comportement alimentaire a signalé qu'elle préférait opter pour la "#bodyneutrality plutôt que pour la #bodypositive" le but étant de "minimiser l'importance de notre image corporelle, de ne pas être obsédé par le fait de l'aimer et, si ce n'est pas le cas, de se sentir mal ".
Marian Fernández Chueca, psychologue et experte en #réseaux sociaux, a soulevé la question de l'utilisation des filtres: "Imaginez passer des heures à enregistrer des tiktoks avec un filtre, puis vous regarder dans le miroir et vous voir complètement différent: vous ne vous reconnaissez pas et cela génère une énorme insatisfaction corporelle".