Le musée Sorolla inaugure l'exposition "Dans la mer de Sorolla avec Manuel Vicent"

Outre les œuvres les plus emblématiques du célèbre peintre espagnol, on découvrira quelques peintures inédites. A voir jusqu'au 17 septembre.

"Prévoyez un maillot de bain et une serviette pour cette exposition!" C'est l'écrivain valencien Manuel Vicent qui a prononcé ces mots lors de l'inauguration. En effet, pour la première fois, l'exposition qu'organise le musée Sorolla n'est pas l'œuvre d'un commissaire artistique traditionnel, mais d'un commissaire d'exposition littéraire, en la personne de Manuel Vicent, auteur décrit par la critique comme "le Sorolla de la littérature espagnole".

Une cinquantaine d'oeuvres de Sorolla

Et c'est ainsi que Manuel Vicent propose un voyage poétique et visuel à travers une sélection minutieuse de 50 œuvres de la collection du musée Sorolla. Outre les peintures les plus emblématiques, il y a aussi une douzaine d'œuvres inédites présentées au public pour la première fois.

Dans l'exposition, les vies du peintre et de l'écrivain, qui ont tous deux vécu aux côtés de la mer Méditerranée et de ses habitants, se rejoignent. Vicent a d'ailleurs déclaré que ce travail a été pour lui une véritable "introspection", car "Sorolla était ce que j'ai vécu". Comme pour Sorolla, il est difficile de comprendre sa littérature sans la toile de fond de la Méditerranée, du Levant, de ses habitants et de ses paysages. Ses racines méditerranéennes sont une référence pour son identité littéraire.

Centenaire de la mort du peintre

L'exposition temporaire "Dans la mer de Sorolla avec Manuel Vicent ", organisée par le Musée Sorolla, s'inscrit dans le cadre des célébrations du premier centenaire de la mort du peintre Joaquín Sorolla y Bastida (1863-1923) qui comprend un vaste calendrier d'activités qui inclut plus de 30 expositions dans différentes régions d'Espagne et dans des pays tels que le Danemark, les États-Unis et l'Italie.

Cette exposition est également l'occasion de (re)découvrir la maison, l'atelier et les jardins que Joaquín Sorolla a fait construire à Madrid dans le cœur du quartier Chamberi, véritable havre de paix qui abrite la plus grande collection d'œuvres du peintre espagnol. À ne pas manquer et à un prix ´dérisoire (3 euros).