La gestion de Cercanías est devenue une pomme de discorde constante entre Madrid et le gouvernement national, à cause des défaillances du service, entre retards, pannes, coupures de voies et maintenant déraillement de train.
En dix jours, trois déraillements de trains sont survenus entre les gares d'Atocha et de Recoletos. C'est précisément ce tronçon de voie, entre Atocha et Recoletos, qui est devenu le point noir du trafic ferroviaire. Ainsi, le 26 novembre, un train Talgo reliant Almería à Chamartín y a déraillé, obligeant à interrompre le service et provoquant l'évacuation de 38 personnes.
C'est tout près de là que le deuxième incident s'est produit le mardi 5 décembre, lorsqu'un train de banlieue de la ligne C10, en provenance de Collado Villalba, a quitté la voie numéro 5 où il devait entrer à Atocha, sans que les quelque 180 passagers ne subissent de blessures graves. Enfin, vendredi dernier, le troisième incident s'est produit dans un train circulant entre Príncipe Pío et l'aéroport Adolfo Suárez-Madrid Barajas, provoquant l'évacuation de 60 personnes, toujours sans blessures graves.
Mesures préventives
Adif a ouvert une enquête sur ces récents incidents, qui est toujours en cours. L'opérateur a conclu, après une série de tests, que les récents déraillements de trains entre les gares madrilènes d'Atocha et de Recoletos ne sont dus à "rien de pertinent", bien qu'il ait adopté certaines mesures préventives. Parmi les actions à court terme, une limite de vitesse maximale temporaire de 10 km/h a été établie sur le passage à niveau. Une restriction préventive sera également établie pour certains trains circulant sur la voie 5.
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