Des syndicats de police appellent à la perturbation des élections législatives du 10 mars 2024 après ne pas avoir assuré le service de sécurité de plusieurs matchs de football le week-end du 2 février.


En effet le gouvernement démissionnaire du Premier ministre António Costa avait accordé une prime de risque aux agents de la police judiciaire (PJ) mais pas aux effectifs de la PSP et de la GNR ce qui a déclenché des protestations de ces forces de l´ordre qui exigent les mêmes conditions salariales que leurs collègues.
Le président d´un syndicat de policier a par ailleurs fait savoir que les prochaines élections législatives du 10 mars pourraient être perturbées par des congés maladie posés par ces forces de l´ordre.
Le Premier ministre démissionnaire António Costa a déclaré qu´il était « inadmissible de recourir à toute forme de lutte qui serait hors la loi » face à ces propos. Le ministre de l´intérieur, José Luís Carneiro, a qu´en à lui rappelé que le gouvernement sortant ne peut gérer que les affaires courantes, comme l´a également souligné le Premier ministre sortant.
