Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, pensait se rendre au sommet du G7 qui aura lieu à Hiroshima au japon du 19 au 21 mai prochain. Ayant assisté aux précédents sommets du G7 depuis qu’il est devenue président en 2018, recevoir l’invitation du Japon ne semblait qu’une formalité. Et pourtant, contrairement au Canada, à la France, au Royaume-Uni et à l’Allemagne, qui avaient accueilli le président à titre d’invité d’honneur à leurs sommets du G7, l’invitation pressentie du Japon ne s’est pas concrétisée.
Le Sommet du G7 est une rencontre internationale annuelle à laquelle participent les sept pays suivants : France, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Italie et Canada, ainsi que le président du Conseil européen et le président de la Commission européenne.
La décision de Tokyo de ne pas inviter le président sud-africain à un sommet du G7 pour la première fois depuis de nombreuses années a dû prendre le gouvernement sud-africain par surprise puisque la présidence avait déjà organisé la couverture du sommet par les journalistes.
Le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, déclarait « Le gouvernement japonais a décidé que Azali Assoumani, président de l’Union africaine et des Comores, serait invité à représenter l’Afrique ».
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