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NOUVELLE CONSULE – "Une relation consulaire aboutie passe par le lien communautaire"

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Écrit par Lepetitjournal Jakarta
Publié le 25 septembre 2016, mis à jour le 28 juin 2020

 

Marie-Noëlle Duris vient de prendre ses fonctions de Consule de France en Indonésie. Dans ses bagages, un conjoint, deux adolescents, une expérience similaire à Washington, de la curiosité et beaucoup d'énergie. Rencontre avec celle qui veillera sur la communauté française installée en Indonésie durant les trois prochaines années. 

Lepetitjournal.com/jakarta : Comment devient-on consul en Indonésie ? 

Marie-Noëlle Duris : Ma première expatriation remonte à 2000, j'avais alors un bébé de 8 mois et j'ai suivi mon époux au Canada. Pour cela, j'ai quitté mon travail, dans une entreprise privée. Ça n'a pas été simple ! J'ai fait comme beaucoup d'entre nous, je me suis adaptée, j'ai rebondi et j'ai finalement toujours réussi à être active dans tous les pays où nous sommes allés, de l'Amérique Centrale à l'Afrique. Puis, à 40 ans, j'ai décidé de reconstruire une vie professionnelle : j'ai passé les concours de la Fonction Publique et intégré le Ministère des Affaires Etrangères en 2010. Après 3 ans à Nantes, j'ai été nommée à Washington DC en temps que Consule. Je suis désormais à Jakarta, en poste depuis deux semaines. 

Pourquoi l'Indonésie ? 

C'était mon premier choix et un choix familial, je suis donc très heureuse d'avoir obtenu ce poste. Nous n'avions pas encore vécu en Asie et la diversité du pays ainsi que son immense richesse culturelle, patrimoniale, historique nous ont attirés. Joindre le travail à la possibilité de découvertes donne de l'épaisseur à ma mission. 

Comment décririez-vous votre travail de consul ? 

Quelque soit le pays, c'est toujours le même métier tout en étant un métier totalement différent selon l'endroit où on l'exerce. Ma priorité est toujours la même : gérer au mieux et avec un grand souci de qualité les services administratifs que nous devons à nos compatriotes. Nous sommes à la fois une Mairie et une  Préfecture. Mais bien entendu, sur les situations d'urgence par exemple, je ne travaillerai pas de la même façon en Indonésie qu'à Washington. Les relations intra-communautaires sont différentes également, ne serait-ce que par la géographie de Jakarta et l'immensité du pays. 

Quel sens allez-vous donner à votre mission en Indonésie ? 

Tout d'abord, on n'entre pas au service de l'Etat si l'on n'est pas profondément animé par le sens du service à autrui. Le rôle de consul est extrêmement exigeant de ce point de vue là. Il faut avoir de la réactivité, du bon sens, les bons réflexes surtout en situation d'urgence. Tout cela va bien au-delà des aspects purement administratifs du poste. Pour moi, une relation consulaire aboutie est une relation où j'aurai créé du lien communautaire. Je ne sais pas encore quelle forme cela prendra, je ne suis en poste que depuis 15 jours, mais j'y réfléchis et c'est ma priorité. 

En dehors de votre travail, comment occuperez-vous votre temps libre ? 

Je suis une grande lectrice, et j'apprécie particulièrement les lectures historiques. Je compte bien m'enrichir de lectures sur l'histoire indonésienne, aller visiter les musées et voyager, si possible hors des sentiers battus. Bref, je vais essayer de satisfaire ma curiosité !

Amélie Heim (www.lepetitjournal.com/jakarta) lundi 26 septembre 2016

Crédit Photo : M.Dassonville, C.Feder, P.Grenouilleau, V.Ouvrard

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Publié le 25 septembre 2016, mis à jour le 28 juin 2020