

Mardi 30 juillet, la chambre haute du parlement, le Rajya Sabha a voté la loi intitulée “Muslim Women (Protection of Rights on Marriage) Bill” qui considère comme un crime passible d’emprisonnement le divorce prononcé par un mari musulman avec la simple formule : “Talaq, Talaq, Talaq.”
En 2018, la Cour Suprême avait décidé l’abolition de cette pratique chez les musulmans indiens : jusqu’à cette date, un homme musulman pouvait divorcer de sa femme en prononçant trois fois le mot Talaq. La presse a rapporté que des maris auraient tout simplement envoyés un sms contenant trois fois "Talaq" pour "se débarasser" de leur femme.
Narendra Modi, le premier ministre indien, s’est réjoui de l’abolition de cette pratique archaïque et de la suppression d’une injustice envers les femmes musulmanes.
An archaic and medieval practice has finally been confined to the dustbin of history!
— Narendra Modi (@narendramodi) July 30, 2019
Parliament abolishes Triple Talaq and corrects a historical wrong done to Muslim women. This is a victory of gender justice and will further equality in society.
India rejoices today!
Selon le ministre de la Loi et de la Justice, Ravi Shankar Prasad, l’objectif de la loi est d’assurer l’égalité, la justice et la dignité entre les sexes.
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