Sœur Mariam Thresia Chiramel Mankidiyan, originaire du Kerala, a été canonisée le 13 octobre par le Pape François ainsi que quatre autres bienheureux, le cardinal John Henry Newman (Royaume-Uni), Marguerite Bays (Suisse), sœur Giuseppina Vannini (Italie) et sœur Dulce Lopes Pontes (Brésil).
Sœur Mariam Thresia (Marie Thérèse) avait fondé la congrégation des Soeurs de la Sainte Famille de Thrissur en 1914.
Le Vatican décrit la soeur ainsi :
“Marie Thérèse naît en 1876 à Puthenchira dans le sud-ouest de l’Inde. Elle vient d’une famille noble déchue appartenant à l’Église syro-malabare. Jeune, elle participe aux services de l’église paroissiale, visitant et réconfortant toute personne dans le besoin, indépendamment de sa caste et de sa religion. Elle prend soin des plus nécessiteux, des orphelins et des malades, même s’ils sont lépreux ou atteints de la variole. Sur les conseils du père Joseph Vithayathil, son directeur spirituel, elle se consacre à la création d’une famille religieuse. En 1914, elle obtient l’assentiment de l’évêque pour fonder la congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Thrissur. La communauté a pour principales missions l’éducation des filles, l’aide aux plus nécessiteux et l’assistance aux malades les plus graves.
Elle dirige la nouvelle congrégation pendant douze ans. Durant cette période, elle fonde trois nouveaux couvents, deux écoles, deux pensionnats, une maison d’étude et un orphelinat.
Sœur Marie Thérèse meurt à Kuzhikkattusseny le 8 juin 1926, tandis que dans le jardin de sa dernière demeure terrestre fleurit du jasmin, hors-saison. Le Pape Jean Paul II reconnaît ses vertus héroïques, lui attribuant le titre de vénérable en 1999 puis celui de bienheureuse en avril 2000.”