Alors qu’à l’heure actuelle, plus d’un tiers de la population mondiale est confinée, les violences au sein des ménage augmentent de manière inquiétante. Dans un rapport publié en mars, Le Fonds des Nations Unies souligne que ce sont les femmes qui sont les premières touchées. Mais qu'en est il à Hong Kong et que faire en cas de violences?
Le département de la communication globale des Nations Unies a fait paraître un article, le mardi 7 avril dernier, mettant en lumière la corrélation entre le confinement dû au COVID-19 et "une hausse alarmante des violences domestiques dans le monde". L’organisation internationale appelle "les pays à lutter contre cet effet pervers du confinement et de la distanciation sociale dans le cadre de leur plan d’action contre la maladie."
Une situation mondiale
Malheureusement, la situation est mondiale. Avec la majorité de la population devant rester à la maison, les actes de violence au sein des foyers se sont accentués de manière significative, et ce dans la totalité des pays touchés par la pandémie de Coronavirus.
En France, les cas de maltraitance domestique ont augmenté de plus 30 % depuis le début du confinement. Le constat est le même partout: de l’Espagne, à la Turquie, aux États-Unis, à la Chine ou encore à l’Angleterre, et les lignes d’aide voient leur taux d’appels accroître drastiquement…
Hong Kong n’est pas épargnée
Avec une grande partie de la population travaillant depuis la maison et évitant les sorties, Hong Kong connaît une situation similaire. Certaines familles passant davantage de temps ensemble, se retrouvent souvent coincées dans de petits espaces et voient de ce fait, malheureusement les conflits augmenter de manière significative.
Dans un article publié par le South China Morning Post, le 11 avril dernier, l’association Hong Kong Federation of Women’s Centres (HKFWC) précise avoir reporté une forte hausse des problèmes de violence domestique depuis le début de la pandémie, avec pour principales victimes, les femmes et les enfants.
D’après l’association Women Helping Women, à Hong Kong, plus de 25 000 cas de maltraitances ont été dénoncés dans les sept dernières années, avec plus de 83 % des victimes étant des femmes. Il faudra tout de même attendre quelques mois afin de savoir si ces statistiques ont augmenté pendant la crise.
Comment agir?
Plusieurs institutions existent à Hong Kong pour accompagner les personnes victimes de violence. Le Community Legal Information Center et le Social Welfare Departement diffusent auprès de la population toutes informations pouvant être utiles en cas de violences.
Le Hong Kong Federation of Women’s center met à la disposition des femmes victimes de violence au sein de leur foyer, une helpline leur proposant un soutien, tandis que l’Association concerning sexual violence against women vient en aide, quant à elle, aux femmes victimes de violences sexuelles à la maison ou à l’extérieur. L’association Help for domestic helper permet quant à elle de conseiller et d’épauler les aides-domestiques qui seraient concernées.
Pour les Français qui se trouveraient dans cette situation, le consulat est à disposition pour orienter ses ressortissants: "Lorsque sollicité pour des questions de différends familiaux faisant apparaître des violences, le consulat renvoie les familles vers les autorités locales. Si ces violences se font sur des enfants, et lorsque le lycée en est informé, il peut y avoir un signalement du lycée français auprès du consulat. Mais d’une manière générale, s’il y a violences sur enfants ou sur adultes c’est la police de Hong Kong qui doit être contactée."
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