Ils étaient nombreux (16000 participants) mais seulement cinq entreprises françaises, au salon Rise, salon asiatique de référence permettant de connecter startups des TIC avec l’écosystème et les investisseurs.
Après "So French So Innovative", initiative jointe du Consulat, de la Chambre de Commerce et des Conseillers du Commerce Extérieur, on attendait le microcosme des PME technologiques françaises sur ce salon. Pourtant elles en sont quasi absentes, mais en apparence seulement car beaucoup de choses ne se passent pas dans les allées sur Rise!
Time and space are both money
Pour accéder, on vous demande en effet de vous connecter à une application. Du coup, l’essentiel des échanges se déroulent online grâce aux connections proposées. A tel point que les startup sont priées de démonter leur panneau d’exposant de journée dès 17:00 pour faire place à ceux du lendemain, selon l’adage “Time and space are both money!”, relativisant l’intérêt de la présence physique.
Interrogé sur les raisons de sa venue à Rise Hong Kong, Francois Rivard, fondateur de Astrakhan, explique par exemple: "Nous sommes déjà présents à Hong Kong via UpRoom, une application de management de l'innovation en réalité mixte (voir vidéo ci-dessous). Nous avons fait une présentation dans le cadre de la section Alpha mais pour nous l’intérêt principal de ce type de salon est de rencontrer des investisseurs. Du coup, les rendez-vous organisées à l’avance sur la base de notre description d’entreprise sont très utiles." Présente aussi, dans la section “Growth” réservée aux entreprises disposant d’une base de clientèle solide, Mapwize est une société lilloise qui fournit des solutions de guidage intérieur. "Partenaire du salon pour les cartes de localisation des stands, nous en profitons pour exposer, puisque nous nous développons en Asie", explique Siham Taha, en charge des ventes.
La force de l’exemple
C’est un tout autre cas de figure avec Capgemini qui présente ses savoir-faire sur toute la durée du salon, dans le domaine de l’innovation technologique au service du business. "Pour nous", déclare François-Xavier Reodo, Responsable Communication APAC, "ce type d’événements permet d’affirmer notre place au sein de l’écosystème de l’innovation en Asie et en particulier dans la Greater Bay Area où les interactions avec les startups sont nombreuses. Avec 95.000 personnes sur la région, nous souhaitons être le fer de lance de l'industrie française des technologies de l’information en Asie".
C’est donc la proximité avec des têtes de listes qui font que des entrepreneurs français se sont rendus à Rise. Le patron de Tinder Elie Seidman, venu tout spécialement au salon pour lancer la version Tinder Lite, déclarait: "les années que nous traversons sont marquées par un changement de culture. Tout se fait par les réseaux sociaux, en amont et en parallèle de la vie réelle". Il semble que cet adage prévale aussi pour le monde des salons. Notons qu'à l’issue de la deuxième journée, François Rivard avait déjà obtenu des promesses de financements pour son entreprise, preuve s’il en est que ce salon n'est pas si virtuel qu'il n'y parait!
Pour être sûr de recevoir gratuitement tous les jours notre newsletter (du lundi au vendredi):
https://lepetitjournal.com/newsletter-152565
Ou nous suivre sur Facebook: https://m.facebook.com/LPJHK/