Moins d’une semaine après une attaque à la voiture bélier à Zhuhai, au sud de la Chine avec un bilan de 35 morts et 43 blessés, c’est un nouvel acte sanglant qui endeuille une école professionnelle à Wuxi, à une centaine de kilomètres de Shanghai.
Un étudiant de 21 ans
Ce samedi 16 novembre, une attaque au couteau a eu lieu dans une école professionnelle de Wuxi, une ville de l'est de la Chine, occasionnant huit morts et 17 blessés, selon la police locale. L’attaque s’est déroulée en fin de journée, vers 18h30, lorsqu’un ancien étudiant de l'Institut professionnel des arts et technologies de Wuxi, âgé de 21 ans, apprend-on dans un communiqué, aurait commencé à poignarder au hasard les personnes qu’il rencontrait dans son école. L’auteur de la tuerie, un dénommé Xu, aurait été arrêté sur place.
Points communs avec le drame de Zhuhai
De même que pour le massacre de lundi 11 novembre soir à Zhuhai, perpétré par un homme de 62 ans apparemment frustré par les termes financiers de son divorce, les autorités chinoises expliquent que c’est à cause de son échec aux examens et d’un salaire insuffisant lors de son stage que le jeune meurtrier de Wuxi aurait lâché sa rage sur les habitués de son école. Lors de l’épisode de Zhuhai, le premier ministre chinois avait ordonné que soit menée une enquête sur les « risques cachés de troubles sociaux ».
Eviter les troubles en Chine
Dans un contexte économique fragile, les ressources financières limitées du troisième âge et les difficultés d’accès au marché de l’emploi pour les jeunes constituent des facteurs d’instabilité potentiels. Dans le cas de Zhuhai, les monuments commémoratifs autour du stade où a eu lieu le drame ont été détruits par la police et les images des victimes supprimées des réseaux sociaux. Cette fois-ci il semble que la rapidité de publication de l’actualité s’accompagne d’un contrôle à priori, les autorités ayant immédiatement remplacé les vidéos par le communiqué officiel.