
La centrale de Lamma Island - Source : wikipedia Commons
À l'heure actuelle, le charbon contribue pour environ 54% à la production électrique de Hong Kong, le gaz naturel pour 23% et l'énergie nucléaire importée pour 23%.
En 2010, dans le but de réduire les émissions carbone, le gouvernement étudiait la possibilité de modifier le mix de cette production à l'objectif 2020 pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles et augmenter la part des combustibles non-fossiles y compris par l'importation de plus d'énergie nucléaire. Après l'incident de Fukushima au Japon, les positions des différents acteurs de la communauté sur le recours à l'énergie nucléaire ont été revues amenant le gouvernement à suivre les développements internationaux,en particulier en Chine où, précise-t-il, le processus d'approbation des projets nucléaires a repris.
Actuellement le gouvernement de Hong Kong est en contrat avec deux compagnies d'électricité [1] pour une durée de dix ans qui arrivera à échéance en 2018. Des contrats qui prévoient qu'à mi-parcours (2013) les parties ont la possibilité de demander la révision de tout ou partie du contrat sous préalable d'accord. Le gouvernement a donc lancé une consultation auprès d'experts, d'universitaires, de groupes écologistes et des autres parties prenantes pour étudier la question. Les conclusions seront publiées dans le courant de l'année et feront l'objet d'une consultation publique au second semestre 2013.
SM (www.lepetitjournal.com/hong-kong) jeudi 20 juin 2013
[1] The Hongkong Electric Company et China Light & Power









