A Halloween, c’est connu, on se raconte des histoires qui font peur. Aujourd’hui, pour changer, nous vous proposons de découvrir quelques histoires réelles à Hong Kong qui vous glaceront le sang. De tentatives d'empoisonnement massive au découpage de star en petits morceaux, en passant par les tueurs en série, Hong Kong a son lot d’horreurs et de frisson.


Le boulanger à l'arsenic de Hong Kong
Cette histoire se déroule en janvier 1857. Suite aux guerres de l’opium, de nombreuses tensions existaient entre les communautés chinoise et britannique. Ces tensions ont mené à des faits divers terrifiants, tels que la tentative d'empoisonnement massive de la communauté européenne. En effet, une grosse quantité d’arsenic a été versée dans la pâte à pain de la boulangerie E-Sing, à Wan Chai, alors le lieu de ravitaillement en pain de la quasi-totalité de la communauté britannique. Heureusement, le volume d’arsenic était tellement élevé que celui-ci fut très facilement détectable, dès les premiers coups de couteau, faisant au final très peu de victimes. Cet événement accentua fortement les tensions déjà existantes: couvre-feu, arrestations etc. Mais avec la mise en place d'un état de droit, les suspects ont pu échapper à la prison et à la peine de mort, faute de preuve en vertu de la présomption d’innocence. En effet, il n’a jamais pu être possible de déterminer qui parmi les dizaines d'employés était coupable de ce crime…
Le mannequin démembré à Hong Kong
Cette histoire est beaucoup plus récente, et vous en avez déjà tous entendu parler. Un célèbre mannequin, Abby Choi, a été déclarée disparue le 21 février 2023. A peine trois jours après sa disparition, des morceaux de son corps ont été retrouvés près de Tai Po. La victime a été décapitée et démembrée, certaines parties de son corps cachées et cuisinées dans le réfrigérateur de l’appartement. Cette histoire a fait énormément de bruit à Hong Kong et à l'international. Plus de sept suspects ont été arrêtés et interrogés, les présumés coupables identifiés. Il s’agissait de son ex-mari, dont elle était séparée depuis six ans, accompagné de ses ex-beaux-parents. Ces derniers avaient agi afin d'empêcher la vente d’une luxueuse villa par Abby Choi, achetée par celle-ci au nom du beau-père. Le procès se déroule ce mois-ci, affaire à suivre…
Meurtre à l'Université de Hong Kong
Monsieur Cheung était directeur du Wei Lun Hall de Hong Kong University, l'une des résidences étudiantes de l'université. Ce dernier a déclaré, le 20 août 2018, ne plus avoir de nouvelles de sa femme depuis plusieurs jours, suite à son départ le 17 août après une dispute. La police, après avoir examiné les caméras de surveillance de la résidence, s’est rendu compte que la jeune femme n’avait jamais quitté les lieux, malgré les dires de son mari… Ce n'est que quelques jours plus tard que suite à de très fortes odeurs sortant du bureau de M. Cheung, qu’une valise a été trouvée dans un placard. S'y trouvait le corps de Mme Cheung, étranglée par un fil électrique et partiellement dénudée. La résidence est toujours habitée depuis par les étudiants et est réputée comme hantée…
Le tueur en série de Hong Kong
En février 1982, lors de travaux pour construire un pont au-dessus de la Shing Mun River, des ouvriers ont découvert une tête qui flottait dans l’eau. Après 6 mois d'enquête, un chauffeur de taxi de 27 ans, Lam Kor-wan, a été arrêté. Les enquêteurs ont ensuite découvert dans son appartement les preuves de l’assassinat et du démembrement d’au moins trois jeunes femmes, âgées de 17 à 31 ans, toutes conservées dans des bocaux, lui donnant alors le surnom de “Jars killer”. Il tuait les femmes qui montaient dans son taxi, et les ramenaient ensuite chez lui dans son musée morbide. Ce dernier cas a grandement inspiré le cinéma hongkongais, parmi lesquels de nombreux films comme Doctor Lamb (1992), Underground Banker (1994) ou Trust me U die (1999). Le chauffeur aux jarres a été condamné à mort, mais suite à l’abolition de cette dernière avant sa pendaison, il est depuis emprisonné à vie et toujours vivant, sur le territoire hongkongais…
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