Tests covid pour les voyageurs arrivant de l’étranger vers le Vietnam: les experts du conseil de recherche en développement économique et acteurs de l'industrie touristique suggèrent une suppression.
Ils rendent la destination peu concurrentielle à l’heure où elle aurait tant besoin de l’être… “Ils”, ce sont les tests covid qui, pour l’instant, sont exigés pour tout voyageur en partance vers le Vietnam.
Ce sont surtout les experts du Conseil de recherche en développement économique qui pensent qu’il est temps de lever cette exigence, et qui n’ont pas hésité à le faire savoir au chef du gouvernement, Pham Minh Chinh.
Des règles sanitaires qui perdent leur raison d’être au Vietnam
Selon les règles actuellement en vigueur, toute personne se rendant au Vietnam est tenue de présenter un résultat - négatif, on s’en doute - de test covid, effectué soit dans les 72 heures qui précèdent le départ si c’est la méthode PCR qui est utilisée, soit dans les 24 heures, si c’est la méthode dite “rapide”. Cette règle est valable aussi bien pour les voyageurs qui empruntent les lignes aériennes que pour ceux qui entrent dans le pays par voie maritime ou routière.
Les experts du Conseil estiment que le bien-fondé de ces exigences reste à démontrer. Aussi ont-ils suggéré de n’imposer des tests qu’aux voyageurs qui présenteraient des symptômes à la frontière, et également de supprimer la règle qui veut que chaque touriste soit nanti d’une assurance comprenant une couverture-covid de 10.000 dollars.
A mesure que la dynamique d’ouverture se confirme
Mais pour eux, le principal problème que pose ces tests est un problème de compétitivité pour le secteur touristique. Il est en effet clair que le voyageur lambda aura plutôt tendance à choisir un pays qui n’impose pas de tests et qu’à ce jeu-là, le Vietnam est forcément perdant. Pour l’instant, en tout cas.
Pour ce qui est des visas, les experts recommandent d’aller vers plus de souplesse dans les formalités d’obtention et d’élargir le champs des pays dont les ressortissants en sont exemptés, en visant des marchés touristiques potentiels tels que l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, les États-Unis, la Belgique, les Pays-Bas ou encore la Suisse.