Les investissements grimpent en flèche, dans les startups. C’est en tout cas ce qui ressort d’un rapport publié ce 13 janvier, qui fait état de 108 transactions au cours des deux dernières années.
Le rapport en question, intitulé Vietnam Open Innovation Landscape, a été commandité par le ministère des Sciences et des technologies. Il témoigne du dynamisme des startups vietnamiennes, qui sont effectivement en plein essor.
Ce dynamisme, il transparait dans les propos de Le Hoang Uyen Vy, lui-même à la tète d’une startup, et pour qui “l’écosystème des startups vietnamiennes est arrivé à un niveau de maturité qui lui permet de regarder au delà du seul marché domestique, et de lorgner désormais sur l’international”.
Des secteurs entiers qui se mettent au numérique
Pour ce qui est du rapport précité, il couvre différents domaines, tels que les biens de consommation, la vente au détail, l’éducation, les voyages et le tourisme, avec pour chacun de ces domaines, des tendances et des perspectives.
Il nous enseigne par exemple que la fintech – ainsi désigne-t-on l’ensemble des nouvelles technologies mises au service de la finance – pourrait, au cours des cinq prochaines années, connaitre une progression importante, eu égard au fait que nombre de banques vietnamiennes semblent disposées à se mettre a l’ère du numérique, et plutôt à marche forcée.
Toujours selon le rapport, le numérique est “la” grande tendance du moment, et à ce niveau, le stade expérimental est d’ores et déjà largement dépassé.
Témoin l’agriculture, qui s’accapare les nouvelles technologies, aussi bien en matière d’adaptation au changement climatique qu’en matière de traçabilité des produits.
Investissements étrangers dans les startups du Vietnam
Même chose pour le secteur médical, qui a de plus en plus tendance à recourir aux technologies, notamment en numérisant les dossiers et en pratiquant la télémédecine à distance.
Celles et ceux qui sont à la tète de startups en sont convaincus. Pour eux, l’innovation continue est le seul moyen, pour les entreprises, de survivre et de se développer dans un monde où l’information circule à grande, très grande vitesse.
Le contexte international semble pour l’instant leur donner largement raison, d’où la pertinence du rapport qui vient d’être publié, mais qui n’est jamais qu’un point d’étape.