Du 21 au 26 mai sur Internet et le 30 mai à Hô Chi Minh-Ville et Hanoï, les Français du Vietnam éliront les conseillers des Français de l'étranger qui les représenteront au cours des six prochaines années. Tête de liste de l'ALLIANCE SOLIDAIRE DES FRANCAIS DU VIETNAM, Sébastien Pollet revient avec nous sur son programme.
Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?
Je suis simplement un Français résidant au Vietnam comme beaucoup d'autres. Alors que j'avais toujours vécu en France, j'ai découvert ce pays au cours d'un voyage il y a 14 ans. Après avoir pris la décision de m'y installer, j'ai démissionné de mon travail pour démarrer une activité de conseiller en gestion de patrimoine ici et que j'exerce toujours. Je suis père de deux enfants qui ont la chance de grandir dans ces deux cultures. Depuis de nombreuses années j'ai eu l'occasion m'impliquer dans la vie de la communauté française au Vietnam, que ce soit avec l'AFV, avec l'UFE ou avec la CCIFV.
Comment avez-vous constitué votre liste ?
J'ai souhaité constituer une liste de personnes qui sont toutes bien intégrées dans la communauté française, qui sont au contact des Français au travers de leur vie professionnelle ou sociale et qui connaissent bien les particularités de ce pays. Ce sont des personnes de profils très différents : indépendant, retraité, salarié expatrié, chef de moyenne ou de petite entreprise... car je compte beaucoup sur cette diversité pour représenter au mieux les Français auprès des autorités françaises et connaître leurs préoccupations.
Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français du Vietnam ?
Le Vietnam est un pays qui n'attire pas forcément les Français les plus fortunés. Beaucoup de Français ici sont en contrat local, sont indépendants, viennent faire leur première expérience professionnelle ou tenter leur chance. Si le pays peut être considéré comme une expatriation accessible, les difficultés sont parfois nombreuses. La scolarité des enfants ainsi que la santé sont des postes souvent sous-estimés dès le départ. Il est important d'avoir toutes les informations sur ces sujets et que les Français les plus en difficultés puissent être soutenus. Mais ne faisons pas de fausses promesses, les contraintes budgétaires sont le plus grand défi qu'il faut résoudre.
Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ?
Je vais commencer par ce qu'il n'est pas : il ne représente pas la France (c'est le rôle de l'ambassadeur et du consul). Ainsi que ce qu'il ne devrait pas être : ne pas servir des ambitions politiques ou personnelles comme c'est malheureusement parfois le cas.
Sa principale mission est de représenter les Français de sa circonscription auprès des autorités françaises. C'est donc un citoyen parmi les autres qui pourra s'exprimer pour eux concernant les problématiques de leur vie quotidienne : santé, éducation, sécurité, emploi...
Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?
- Améliorer l'accès aux soins : mon expérience au contact des personnes et la crise sanitaire ont montré que beaucoup de Français négligent leur protection santé. Cela est souvent dû à un manque d'information sur les systèmes de santé locaux ainsi que sur les différentes possibilités de protection sociale, même lorsqu'on est en bonne santé. Nous veillerons à informer les Français du Vietnam sur les possibilités de protection, mais aussi sur les démarches concernant la vaccination au Covid-19 au Vietnam.
- L'éducation scolaire est un principe essentiel en France. Il doit l'être aussi pour les Français qui vivent à l'étranger. Nous veillerons à ce que l'enveloppe des bourses scolaires soit utilisée dans sa totalité et que des systèmes alternatifs soient utilisés si besoin.
- Accès à l'information : il est important que tous les Français résidant au Vietnam puissent être informés régulièrement des différentes modalités et des changements concernant par exemple les certificats de vie, la fiscalité, les services du consulat, les actes juridiques, les bourses scolaires etc...
- Rester disponible : être conseiller des Français de l'étranger est un mandat de six ans. Il ne se résume pas à faire campagne, disparaître une fois élu, puis réapparaître aux élections suivantes ! Je m'engage à rendre des comptes régulièrement sur le travail effectué. Il y a trois postes de conseiller des Français de l'Etranger à pourvoir pour la circonscription du Vietnam, et je ne suis ni de gauche, ni de droite, ni des Verts, etc... Ma seule ambition est de travailler dans l'intérêt des Français résidant au Vietnam, en bonne coordination avec les personnes qui seront elles aussi élues, quelle que soit leur appartenance politique, car les querelles partisanes n’ont pas leur place dans cette fonction.
3 | Alliance Solidaire des Français du Vietnam | M. POLLET Sébastien |
Mme FERTEUX Anne | ||
M. GUILLON Jean-Marcel | ||
Mme LE MERCIER Béatrice | ||
M. MOLKO Patrick | ||
Mme BIGORRE Diane |
Pour en savoir plus sur les élections consulaires et les quatre autres listes : Elections consulaires : modalités de vote et candidats au Vietnam