Plus de 230 personnes sont tombés malades à Ho Chi Minh-Ville après avoir consommé des sandwichs banh mi vendus dans deux points de vente d’une même enseigne, désormais fermés par les autorités sanitaires. Les premiers symptômes, douleurs abdominales, vomissements, diarrhée et fièvre, sont apparus dès vendredi dernier chez de nombreux clients, entraînant un afflux de malades dans plusieurs hôpitaux de la ville.


Les analyses préliminaires ont mis en évidence la présence de la bactérie Salmonelle dans un échantillon sanguin, laissant penser à une intoxication alimentaire d’origine bactérienne. Le Département de la Santé de Ho Chi Minh-Ville a immédiatement informé le ministère de la Santé et ordonné le retrait des produits suspects.
Alerte à la salmonelle
Les ingrédients utilisés par les deux établissements, situés dans les arrondissements de Go Vap et Binh Loi, ont été saisis pour examen. Les autorités sanitaires appellent toute personne suspectant une intoxication à consulter immédiatement.
Parmi les cas les plus préoccupants figure une femme enceinte de 27 ans, à plus de 34 semaines de grossesse, actuellement placée sous surveillance médicale. L’hôpital militaire 175 a accueilli à lui seul 131 patients, tandis que d’autres établissements comme l’hôpital général Tam Anh et l’hôpital populaire Gia Dinh ont également pris en charge de nombreuses victimes.
L’affaire relance le débat sur la sécurité alimentaire
L’enquête se poursuit pour identifier la source exacte de la contamination et déterminer si d’autres points de vente pourraient être concernés.
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière les défis persistants de la sécurité alimentaire à Ho Chi Minh-Ville, où la consommation de plats de rue, pourtant incontournable, doit impérativement s’accompagner de contrôles sanitaires rigoureux.
Sur le même sujet







