C’est une tradition solidement ancrée, au Vietnam. Chaque année, les festivités du Têt débouchent sur une véritable “saison des pèlerinages”, et les pagodes, notamment celles du Nord, connaissent un pic d’affluence.
Les deux plus grandes pagodes du pays, Bai Dinh et Tam Chuc (provinces de Ninh Binh et de Ha Nam), étaient bondées le week-end dernier, alors que les congés du Têt touchaient à leur fin. Rien d’étonnant à cela: il est de tradition, pour les Vietnamiens, de se rendre en de tels lieux et à pareille époque. Une façon comme une autre de mettre la chance de son côté en ce début d’année lunaire.
Des sanctuaires sécurisés au Vietnam
L’épidémie n’en demeure pas moins présente dans les esprits et dans beaucoup de pagodes, comme Bai Dinh, les festivités étaient réduites au strict minimum.
D’ordinaire, la grande fête printanière de la pagode Bai Dinh débute le 6e jour de l’année et dure jusqu’au 3e mois lunaire.
La cérémonie d’ouverture a bel et bien eu lieu ce dimanche et si l’on en croit le Vénérable Thich Minh Quang, qui est le prieur de la pagode, elle s’est déroulée sans accroc. Elle a en revanche été organisée tôt le matin, de façon à ne pas empiéter sur les visites journalières, lesquelles auront été nombreuses tout au long des festivités du Têt avec, pour la seule journée de samedi, près de 7.000 personnes.
Des mesures sanitaires pour la sérénité de tous
Ce grand nombre de visiteurs ne doit pas inquiéter, d’une part parce que ces visiteurs étaient répartis, aussi bien dans l’espace que dans le temps; d’autre part parce qu’ils avaient pris toutes les précautions d’usage, précautions sanitaires, cela s’entend.
A quelques encablures de là, le complexe touristique de Trang An aura lui aussi tourné à plein régime, avec pic de 10.000 visiteurs, toujours pour la journée de samedi.
Pour cette année, les déplacements à l’intérieur du site sont dument balisés et surtout fluidifiés, de façon à ce qu’il n’y ait ni attroupements, ni goulets d’étranglement.