34.700 cas hier, 36.200 aujourd’hui… A première vue, l’épidémie progresse, et vite. C’est tout du moins ce qu’indiquent les données statistiques. Pour ce qui est de la gravité des cas, c’est une autre histoire, nettement plus rassurante.
C’est presque devenu un rituel. Tous les jours, aux alentours de 18 heures, le ministère de la Santé publie un décompte des nouveaux cas, recensés au cours des 24 heures qui précèdent.
Il ne faut pas se cacher qu’au cours des 10 derniers jours, il y aura eu une augmentation assez spectaculaire, le Vietnam ayant “doublé son score” au retour des congés du Têt.
Pour ce qui est de la moyenne des sept derniers jours, elle est de 30,321 cas par jour.
Sinon, c’est toujours Hanoï la localité la plus touchée, avec désormais près de 4.000 nouveaux cas.
Une situation pandémique à analyser au Vietnam
Au registre des nouvelles réconfortantes, il est à noter que le variant Omicron reste très contenu, au Vietnam, avec seulement 200 cas recensés, ce qui est dérisoire comparé à d’autres pays.
Qu’en est-il, maintenant, du nombre de cas considérés comme graves?
Prenons la journée du 17 février. Ils ne sont “que” 3.017 à travers tout le pays. 2.299 d’entre eux sont oxygénés à l’aide d’un masque, 331 reçoivent de l’oxygène à haut débit, 79 bénéficient d’une ventilation mécanique non invasive, 292 d’une ventilation mécanique invasive et 16 d’une oxygénation par membrane extracorporelle.
Un taux de mortalité de 1,5% au Vietnam
5.810 guérisons, en revanche, auront été enregistrées ce 17 février, portant le nombre total de rémissions à 2.254.965 depuis le début de l’épidémie, pour, en tout, 2.643.024 cas, le Vietnam tenant pour l’instant un ratio de 26.762 cas pour 1 million d’habitants.
S’agissant des décès, il y en a 90 à déplorer ce 17 février, et près de 40.000 depuis le début de l’épidémie, soit 1,5% des contaminations.
A cela, s’ajoute un taux de couverture vaccinale qui avoisine les 80% et qui fait du Vietnam l’un des pays les plus performants en la matière.
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