Dans un contexte où la mobilité internationale progresse, de nombreux Français choisissent de s’expatrier en Asie, que ce soit pour travailler, entreprendre ou vivre une nouvelle expérience. Mais pour les propriétaires d’animaux, une question majeure se pose : comment assurer leur bien-être lorsqu’un départ à l’étranger se prépare ?


Entre réglementations sanitaires, démarches administratives, quarantaine éventuelle et gestion du transport, voyager avec un compagnon à quatre pattes demande une véritable anticipation. La protection de l’animal doit également être envisagée, notamment à travers l'importance d’une mutuelle pour votre chien, une précaution souvent essentielle en cas d’expatriation prolongée.
Comprendre les règles d’entrée en l'Asie
Chaque pays possède ses propres exigences lorsqu’un animal domestique entre sur son territoire. L’Asie, et notamment le Vietnam, impose des règles sanitaires précises : vaccination antirabique obligatoire, certificat vétérinaire international, contrôle des parasites et parfois tests sérologiques. Les documents doivent être établis dans les délais imposés, souvent entre 7 et 30 jours avant le départ.
À l’arrivée, l’animal peut faire l’objet d’une inspection sanitaire par les services vétérinaires locaux. À l’inverse, certains territoires asiatiques comme Singapour ou le Japon appliquent des quarantaines systématiques, ce qui influence fortement la décision de voyager avec son animal ou de le confier temporairement à une garde en France.
S’expatrier avec son animal
Pour les expatriés qui souhaitent emmener leur chien ou leur chat, l’organisation du transport représente une étape majeure. Les compagnies aériennes disposent de règles spécifiques, imposant parfois un caisson homologué ou un voyage en soute pressurisée. Le stress du déplacement doit être anticipé et discuté avec un vétérinaire.
Une assurance santé adaptée constitue un autre élément clé : en Asie, les coûts vétérinaires peuvent varier fortement, et une couverture dédiée permet de gérer plus sereinement les imprévus. Pour ceux qui préfèrent laisser temporairement leur animal en France, la garde professionnelle, les familles d’accueil et les pensions spécialisées offrent des alternatives fiables, notamment pour les missions courtes ou imprévues.
Concilier expatriation et bien-être animal
Le lien entre expatriation et animaux de compagnie repose sur une question centrale : comment garantir la sécurité et le confort de son compagnon tout en menant une vie internationale ? Au Vietnam, de nombreuses communautés d’expatriés vivent avec leurs animaux, et les grandes villes comme Hanoï ou Ho Chi Minh Ville disposent de cliniques vétérinaires modernes, de services de toilettage et même de pensions spécialisées.

