On s’en doutait un peu, étant donnée la croissance exponentielle du nombre de cas, mais c’est désormais officiel: le variant Omicron est dominant, dans la capitale du Vietnam.
C’est Vu Cao Cuong, le directeur adjoint du service de la Santé de Hanoï qui l’a confirmé, la semaine passée au cours d’une réunion: Omicron concerne désormais à peu près 80% des infections recensées dans la capitale.
Un « variant du variant » au Vietnam
Pour être tout à fait exact, il apparait que 86%, environ, des cas Omicron, sont en fait des “Omicron-bis”, c’est à dire un sous-variant, le BA.2, que d’aucuns appellent « variant furtif ».
Il faut savoir que ce fameux variant BA.2 est capable de se propager beaucoup plus vite que l’Omicron original (1,5 fois plus vite, pour être précis), et que sa résistance aux vaccins actuels est plus élevée (plus 30%).
Pas étonnant, dès lors, que le nombre de contaminations continue à croître dans la capitale. Cela étant, comme l’a très justement relevé Tran Thi Nhi Ha, la directrice du service de la Santé, cette souche BA.2 n’est probablement pas très nocive, si l’on en juge par le taux d’hospitalisation, qui oscille toujours entre 1 et 1,5%.
Propagation exponentielle de Omicron à Hanoï
Chu Xuan Dung, le vice-président du comité populaire de Hanoï, a de son côté estimé que la situation restait assez complexe à ce jour, et a demandé aux collectivités locales de mettre l’accent sur la prévention.
Il a également mis en garde contre l’usage abusif des tests rapides, qui pourrait, à plus ou moins court terme, provoquer une pénurie.
Il a par ailleurs rappelé que si la capitale enregistrait des records en termes de nombre de cas (plus de 30.000 par jour, désormais), 95% des patients étaient ou asymptomatiques out très légèrement atteints.