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Maxence Sicot : un jeune Français qui trace sa voie dans la moto au Vietnam

À seulement 18 ans, Maxence Sicot, installé au Vietnam depuis son enfance, se démarque dans le monde de la moto sur circuit. Avec passion, il nous partage son parcours, ses défis et son rêve ultime : devenir pilote professionnel.

Maxence Sicot : un jeune Français qui trace sa voie dans la moto au VietnamMaxence Sicot : un jeune Français qui trace sa voie dans la moto au Vietnam
De Gauche à droite : Daisuke-San (coach), Maxence Sicot et Morikawan-San (Président de Yamaha Vietnam).
Écrit par Marine Florentin
Publié le 17 décembre 2024

Maxence n’a que 13 ans lorsqu’il fait ses premiers pas dans le monde de la moto, un univers qui lui a été transmis par son père, lui-même passionné. Ensemble, ils ont construit une moto, déclenchant ainsi la vocation du jeune pilote. "Quand j’y vais, je suis vraiment moi-même", confie Maxence, évoquant l’unique circuit de Hô Chi Minh-Ville où il s’entraîne intensément deux à trois fois par semaine.

Pour lui, la moto est bien plus qu’un loisir. De la légèreté d’une 150 cm³ à la puissance des 600 cm³, chaque séance vise à perfectionner sa technique et à comprendre sa machine, jusqu’à pouvoir ressentir la moindre défaillance. Mais cet apprentissage n’est pas sans risques : "Je tombe trois fois par semaine", admet Maxence, conscient que ces chutes font partie intégrante de sa progression.
 

Maxence a trouvé sa passion dans la moto sur circuit
Depuis ses 13 ans , Maxence a trouvé sa passion dans la moto sur circuit.


Katakamuna et la scène internationale

Le projet Katakamuna, porté par Daisuke-san et Nakagawa-san, a pour objectif de faire émerger un pilote vietnamien sur la scène internationale.  Grâce au soutien de son investisseur, Nakagawa-san, et de Yamaha Vietnam, il vise à donner aux talents vietnamiens une plateforme pour briller au niveau mondial.

 

Maxence et Nagakawa-San, l’investisseur à la base du projet Katakamuna.
Maxence et Nagakawa-San, l’investisseur à la base du projet Katakamuna.


Maxence se positionne ainsi non seulement comme le pilote de réserve de Yamaha Vietnam, mais aussi comme un catalyseur pour l’essor du motocyclisme professionnel au Vietnam.

Défis et ambitions : viser le mondial

Le chemin vers le professionnalisme n’est pas sans embûches, particulièrement au Vietnam où les infrastructures et opportunités sont limitées. Grâce à ses sponsors, Maxence a pu participer à des compétitions internationales, notamment en Thaïlande, où il a été confronté à des adversaires de haut niveau. "C’est face à soi-même que se trouve le plus gros défi", explique-t-il, évoquant le choc de ses premières courses hors du Vietnam.

Malgré les défis financiers et techniques, Maxence se concentre désormais sur un objectif clair : intégrer les championnats mondiaux. Soutenu par un coach dévoué, Daisuke-san, Maxence espère bientôt représenter le Vietnam sur la scène internationale et inspirer une nouvelle génération de pilotes.

Inspirer et bâtir une nouvelle génération de pilotes

Grâce à ses sponsors comme Yamaha Vietnam, Maxence peut désormais se concentrer sur son développement. Mais il insiste sur l’importance du soutien financier pour accéder à des compétitions internationales. "Une course peut coûter entre 5 000 et 10 000 euros, et une saison complète en France atteint 60 000 euros", souligne-t-il, mettant en lumière les enjeux financiers qui entourent ce sport.

Maxence est conscient des limites auxquelles font face les passionnés de moto au Vietnam. "Le sport est encore peu accessible ici. Les infrastructures sont limitées, et les coûts très élevés", explique-t-il. Il espère que son parcours ouvrira la voie à d'autres jeunes pilotes, en leur montrant que la persévérance et l'ambition peuvent les emmener loin.

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