Alors que le 43ème Sommet de l’ASEAN se prépare, les pays membres de cette association des nations dont le Vietnam se sont réunis à Jakarta, et ce, jusqu’au 7 septembre, pour aborder des sujets fondamentaux tels que le commerce et l’exportation, la croissance verte ou encore le développement durable.
Étant conscients de représenter un grand pourcentage des gaz à effet de serre, la solution des voitures électriques dans cette zone de la planète a été fortement recommandée.
« Les états membres travaillent à la construction d’un bloc économique respectueux de l’environnement, conforme à la vision de l’ASEAN pour 2045 » a déclaré le ministre indonésien de coordination des Affaires économiques, Airlangga Hartarto.
La région de l’Asie du Sud-est craint d’être affectée très prochainement par le réchauffement climatique et estime perdre environ 30 % de son produit intérieur brut ( PIB ), ce qui lui ferait prendre du retard sur sa concurrence internationale.
Le Vietnam, quant à lui, pourrait perdre jusqu’à 8% de son PIB dû au changement climatique d'ici 2050.
« Les pays de l’ASEAN sont convenus de ne pas servir d’intermédiaire à d’autres puissances » a lancé le président indonésien Joko Widodo, sur fond de rivalité croissante entre la Chine, les États-Unis et l’Europe.
La place du Vietnam au sein de l'ASEAN
Les membres du bloc des dix nations, longtemps considérés comme une « association de discussion sans réel pouvoir », peinent à trouver une position commune sur ces problèmes économiques et environnementaux. Vingt-sept ans après l’adhésion du Vietnam à l’ASEAN, les relations économiques entre ce pays et cette association connaissent un développement remarquable.
Les échanges commerciaux entre le Vietnam et les autres pays du bloc atteignent aujourd’hui environ 29,1 milliards d’USD. Dans son esprit coopératif, le Vietnam, à l’issue de ce rassemblement, se dit prêt à travailler avec d’autres pays membres de l’ASEAN pour renforcer les liens, intensifier la solidarité, la sécurité et la stabilité économique dans la région.
L'avis de l'Europe sur le sommet
D’un point de vue européen, ces résolutions ne sont pas réellement prises au sérieux et sont largement critiquées, estimant 2045 comme une période trop lointaine dont les effets climatiques seront déjà irréversibles.
De nombreux pays comme la France ou l’Allemagne amplifient leurs mesures pour lutter contre le réchauffement climatique depuis plusieurs années et un « retour en arrière » se fait ressentir par les expatriés européens dans ces pays.
Sur le même sujet
