Le Vietnam accueille depuis quelques semaines les premiers touristes internationaux et certains porteurs de projets viennent pour étudier les opportunités pour y faire des affaires. Dans cet article, passons en revue 5 secteurs qui ont le vent en poupe au Vietnam.
Le Vietnam se rouvre au monde et le monde se rouvre au Vietnam, ce qui, bien évidemment, est une excellente nouvelle, d’autant que les opportunités y sont aussi nombreuses qu’alléchantes.
Nous allons donc nous intéresser à 5 secteurs d’activités qui ont le vent en poupe, au Vietnam, et qui ont notamment la particularité d’avoir su résister à la crise et de présenter un réel potentiel pour les années à venir.
1 - L’industrie de la restauration
Dire du Vietnam que c’est un pays éminemment gastronomique n’a rien d’exagéré. Les restaurants y sont légions : ça va de la cambuse de trottoir à l’établissement cossu.
La classe moyenne, elle, est en pleine expansion, une expansion qui s’accompagne d’un phénomène assez frappant : beaucoup de gens n’ont plus le temps de cuisiner chez eux et mangent donc à l’extérieur, dans des établissements en général plutôt modestes, qui offrent des solutions de restauration rapide.
Certaines chaînes s’en sont même fait une spécialité. On songe en particulier à des enseignes telles que Katinat, KFC, Starbucks ou encore Phu Long, qui sont omniprésentes dans le pays et qui tournent à plein régime, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Les denrées alimentaires emballées et livrées à domicile ont elles aussi connu un essor grandissant, qui s’explique en grande partie par la crise sanitaire. Elles sont en effet faciles à conserver dans un réfrigérateur et conviennent à presque tout le monde.
2 - Textile et habillement
L’industrie du textile et de l’habillement passe pour être l’une des plus résilientes du Vietnam. C’est même l’une des rares industries à avoir enregistré en 2021 une valeur totale des exportations légèrement supérieure - de 0,3% - à celle de 2020.
Sinon, des pays comme le Bangladesh ou le Myanmar, qui étaient il n’y a pas si longtemps, des concurrents, pour le Vietnam, s’y approvisionnent désormais en tissus : signe des temps.
Certaines grandes entreprises, comme Viet Thang ou Garment 10 ont des carnets de commandes qui s’épaississent à vue d’œil. Les commandes qui leur viennent de l’Union européenne, du Japon ou des États-Unis sont sans aucun doute le fruit des partenariats que le Vietnam a su opportunément mettre en place.
3 - Le numérique
Comme partout ailleurs, serait-on tenté de dire. Le 21e siècle est a priori « le » siècle du numérique, et à ce jeu-là, il est clair que le Vietnam n’a aucune envie de rester sur la touche et qu’il est même prêt à mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard. Témoins VNG et Momo, ses deux fleurons technologiques, qui pèsent à eux seuls plus d’un milliard de dollars.
La question des modes de paiement est assez emblématique de cette tendance. Il semble bien, en effet, que le Vietnam s’oriente vers une économie « sans papier » et que les transactions en ligne y deviennent monnaie courante (eh oui !...) via des applications telles que ZaloPay, Momo, ou encore par le truchement des cartes bancaires, dont l’usage s’est répandu comme traînée de poudre.
Fintech, martech, crypto… Le recours au numérique est en passe de devenir la norme dans un pays dont les habitants aspirent à plus de sécurité et plus de confidentialité. Quant aux entreprises, c’est sur le web qu’elles communiquent, désormais, et qu’elles font leurs campagnes de promotion.
Autre phénomène frappant : le Vietnam est petit à petit en train de devenir une référence en matière de numérique, au moins en Asie du Sud-Est où les développeurs d’applications mobiles vietnamiens sont de plus en plus courtisés, eu égard à leur savoir-faire.
4 - Le tourisme
Certains pourraient être tentés de croire que le tourisme vietnamien a trop pâti de la crise, mais ce serait mal connaître un pays, dont l’un des quatre animaux sacrés est le phoenix.
Le moins que l’on puisse dire des deux années qui viennent de s’écouler, est qu’elles n’auront pas été fastes. Pendant longtemps, le gouvernement vietnamien a en effet gardé les frontières hermétiquement fermées et a maintenu une ligne stricte qui se résume à deux mots fermement associés: « zéro covid ».
Cette ligne a fini par montrer ses limites et ce même gouvernement en a tiré les conclusions qui s’imposaient en adoptant une approche radicalement différente, qui pourrait quant à elle se résumer à « vivre avec ». Ce « vivre avec » s’accompagne d’une volonté de réouverture, dans laquelle le secteur touristique place tous ses espoirs de survie.
Le Vietnam restera toujours le Vietnam, a-t-on envie de dire. Difficile, en effet, d’imaginer que ce pays, jusque-là l’une des destination les plus courues de toute l’Asie et même du monde entier, ait perdu le pouvoir de fascination qu’il a toujours exercé et qu’il exercera encore pour longtemps, gageons-le.
5 - Les exportations
Assurément l’un des points forts du Vietnam. Pour la seule année 2021, le chiffre d’affaire a été de 670 milliards de dollars : une réussite presque insolente en temps de pandémie.
Les expéditions de fruits, de produits aquatiques (9 milliards de dollars de bénéfices !) et de produits textiles auront fait bien mieux que maintenir le navire à flots.
A cela, s’ajoutent des accords dits « de nouvelle génération », tels que l’Accord global et progressiste de partenariat transpacifique (CPTPP), l’Accord de libre-échange Union européenne-Vietnam (EVFTA) ou encore l’Accord de libre-échange entre le Vietnam et le Royaume-Uni (UKVFTA), qui jouent à plein en faveur du Vietnam.
Pour en savoir plus sur ces 5 secteurs cités à fort potentiel pour 2023, vous pouvez consulter cette vidéo sur les opportunités que le Vietnam offre aux porteurs de projets et entrepreneurs qui œuvrent dans ces industries.